映画
Cinéma japonais.
Avec, dans l'ordre d'apparition (sur terre) :
Kinugasa / Mizoguchi / Uchida / Gosho / Tasaka / Shimizu / Ozu / Inagaki / Naruse / Toyoda / Makino / Tanaka / Yamanaka / Kurosawa A / Yoshimura / Kinoshita / Shindo / Ichikawa / Kato / Kawashima / Kimura / Nomura ...
428 films
créée il y a plus de 10 ans · modifiée il y a 15 joursFemmes de champion (1959)
Saikô shukun fujin
1 h 35 min. Sortie : 10 février 1959 (Japon). Comédie, Romance
Film de Yasuzō Masumura
Chaiev a mis 6/10.
Annotation :
Bon, je suis gentil sur la note, parce que c'est Masumura, que le film reste sympatique, et que toute occasion pour voir Ayako est bonne à prendre, mais en vrai c'est furieusement paresseux quand même. Un pur produit de studio, je dirais. Faut dire que le gars fait trois ou 4 films par an à cette époque là (ouais ouais, 44 films entre 1957 et 1969), donc forcément on peut lui pardonner certaines pelloches moins inspirées.
C'est pas tant une comédie de remariage qu'une comédie à mariages multiples, avec des couples qui se forment, se défont, se reforment avec une rapidité assez confondantes (et sans réel suspens, sur qui va finir avec qui). Ca offre un contrepont assez amusant aux films d'Ozu, en ce qui concerne la vie de bureau. Chez lui, on suit plutôt les histoires des cadres et des patrons, alors qu'ici on s'intéresse aux employé-es, dont le seul objectif semble être de trouver une épouse ou un époux. Une fois la noce ée, la route est toute tracée : celui ci restera au bureau, celle là au foyer (mais portera la culotte, si on en croit le film...)
Le Jardin zen (2023)
Hamon
2 h. Sortie : 29 janvier 2025 (). Comédie dramatique
Film de Naoko Ogigami
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
Ogigami n’a rien perdu de sa dextérité à construire ses histoires en quelques traits, juste ceux qu’elle ne pourrait pas enlever sans que tout s’écroule, à l’image d’un mikado ou d’un kapla géant. C’est le principe d’économie de moyen poussé au maximum, comme souvent dans la narration japonaise, films et livres confondus. Dans cet exercice ionnant et fragile, ne reposant que sur d’infimes détails presque anodins (ce qui rajoute un danger supplémentaire), sur les silences et les mots a cotés, la réalisatrice est aidée par les fulgurances discrètes de Mariko Tsutsui, sans qu’on sache bien à l’arrivée qui de l’actrice ou du personnage entraine l’autre vers les bords glissants de la folie.
Zero Focus (1961)
Zero no shoten
1 h 35 min. Sortie : 19 mars 1961 (Japon). Thriller, Drame
Film de Yoshitarō Nomura
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
Si le film de Nomura commence un peu à la façon de l’Avventura – c’est pas boy meets girl mais boy disappears and girl looks for him – à partir de son second tiers le scénario prend une toute autre direction : au mystère de l’évaporation d’un homme (traité avec une jolie inventivité de décors et d’atmosphère) succède un whodunnit apparemment plus classique mais qui va prendre des chemins de traverses assez savoureux. Impossible d’en dire plus sans déflorer la facétie des scénaristes...
And Your Bird Can Sing (2018)
Kimi no Tori wa Utaeru
1 h 46 min. Sortie : 1 septembre 2018 (Japon). Comédie dramatique
Film de Sho Miyake
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
Toujours la même question : comment filmer des gens qui s’ennuient sans ennuyer le spectateur. Enfin qui s’ennuient, disons qu’il s’agit presque d’un ennui ontologique, une sorte d’apathie intrinsèque qu’on ne saurait assigner à une seule et simple raison : ime générationnelle, ras le bol ager, sens désespéré de l’absurde ? Miyake ne prend pas trop le problème en sociologue, encore heureux, mais plus en esthète. A quoi ressemblent des corps qui ne savent pas où aller ni pourquoi ? Peuvent-ils devenir des personnages de fiction, eux pour qui la vie même ne semble qu’une longue et morne journée sans cesse à recommencer ? La corde raide se relâche un peu chemin faisant, malheureusement, mais il y a quand même une vraie sensibilité dans la façon de traiter un sujet à la fois si ténu et si rebattu, non pas via le discours ou les idées, mais les visages et les gestes qui esquissent plutôt que d’exprimer.
Lonely Glory (2022)
Watashi no miteiru sekai ga subete
1 h 22 min. Sortie : 31 mars 2023 (Japon). Comédie dramatique
Film de Keitarô Sakon
Chaiev a mis 6/10.
Annotation :
Rien de mieux que la mort d'une mère pour précipiter un peu la chimie d'une fratrie, ici deux sœurs deux frères qui n'ont pas énormément de choses en commun, à part l'héritage d'une boutique décatie où plus grand monde ne vient faire ses courses ou manger des udons. Seul l'aîné tient à la sauvegarder, la grande sœur est résignée, le benjamin est paumé, et la petite dernière rêve de tourner la page au plus vite pour se donner à fond dans sa carrière de consultante au dents longues. C'est le point de départ et aussi le point d'arrivée, car le film s'attache plus aux atmosphères fluctuantes selon qui est aux prises avec qui dans ce quatuor désaccordé, qu'à l'avancée du projet ou du scénario. Ce qu'on y perd en dynamisme (c'est encore une fois très mou du genou quand même), on y gagne en ressenti. A condition de lâcher prise et de se laisser couler dans cette eau un peu tiède mais plutôt bien observée.
A Muse Never Drowns (2021)
Myûzu wa oborenai
1 h 22 min. Sortie : 30 septembre 2022 (Japon). Comédie dramatique
Film de Nobomi Asao
Chaiev a mis 5/10.
Annotation :
D'un certain coté, ça ressemble un peu au portrait de la jeune fille en feu – l'une peint, l'autre pose, et les deux sont amoureuses, à moins que l'une peint parce qu'elle est amoureuse et l'autre tombe amoureuse parce qu'elle pose... Pas clair. Pour le reste, on n'est pas en Bretagne mais au Japon (ça reste maritime, cela dit), pas au XVIIIe mais au XXIe, pas dans un chateau mais dans un lycée (aussi vide qu'un château breton du XVIIIe, cela dit). Bref, la comparaison ne va pas très loin.
Quant au film ? c'est plein de bonnes intentions, mais on a quand même l'impression que tout le monde roule au Témesta® , c'est deux de tension tout le long. Ou alors c'est très contemplatif ? Chais pas...
La Lune s'est levée (1955)
Tsuki wa noborinu
1 h 42 min. Sortie : 16 février 2022 (). Comédie dramatique, Romance
Film de Kinuyo Tanaka
Chaiev a mis 6/10.
Annotation :
Ozu ne dit pas trop pourquoi il a refilé son vieux scénario de 47 jamais tourné à sa copine Tanaka pour son second film en tant que réalisatrice (position extrêmement rare, voire quasi unique, dans le Japon des années 50). On comprend juste au fil de son Journal que le long-métrage a été une tannée à monter à cause des règles inventées par les 5 grands studios pour rendre la vie difficile à la Nikkatsu, petite nouvelle qui voulait jouer dans la cour des grands. En gros, impossible de faire jouer des comédiens qui auraient eu des contrats chez les 5 vénérables. Pour le reste, mystère, surtout qu'il s'agit de deux années – 1954 et 1955 – où le maître n'a tourné aucun film. Ce qui ressort à l'arrivée ? c'est qu'un scénar d'Ozu sans Ozu n'a pas un énorme intérêt. Tanaka fait le job très honorablement, et ses actrices (du coup inconnues à l'époque, mais pas pour longtemps) défendent leurs rôles avec conviction. Mais soudain on se rend compte à quel point le génie d'Ozu réside dans sa dextérité à raconter autre chose que l'histoire qu'il est en train de raconter. Une sublime gestion de l'implicite et du non dit, derrière les flots de paroles et les gesticulations, grâce au point de vue, à la caméra, et à tout le hors champ. Ici, ben non c'est pas comme ça : on a un marivaudage mignon, suivi d'un semblant de mini drame qui finit bien, et puis voilà. Pas désagréable à regarder, mais aussi vite oublié.
Le Bal de la famille Anjo (1947)
Anjô-ke no bûtokai
1 h 29 min. Sortie : 27 septembre 1947 (Japon). Drame
Film de Kōzaburō Yoshimura
Chaiev a mis 5/10.
Annotation :
Ca commence un peu comme un Tchekhov, avec cette famille d'aristocrates déchus qui ont tout perdu maintenant que la guerre est terminée, et doivent se résoudre à vendre leur demeure luxueuse : bref, la vieille histoire du monde d'hier contraint de laisser la place à la modernité matérialiste (à la grande joie de la fille cadette qui se réjouit d'enfin rentrer dans la vie plutôt que de la voir er depuis son cocon doré, là aussi c'est russe en diable). Mais justement, le côté théâtral finit par rendre les choses terriblement statiques, c'est bavard, ça n'avance pas, et le fait que ça soit filmé de façon très hollywoodienne – mélo et grosses ficelles – n'est pas pour arranger l'affaire.
Sazen Tange, le pot d'un million de ryôs (1935)
Tange Sazen yowa : Hyakuman ryô no tsubo
1 h 32 min. Sortie : 15 juin 1935 (Japon). Aventure, Comédie
Film de Sadao Yamanaka
Chaiev a mis 4/10.
Annotation :
Ah j’ai du louper un truc, j’ai du mal à me dre à tous ces avis dithyrambiques sur ce film. Moi je trouve ça lourdaud, pénible, répétitif, pas drôle, surjoué. Oui c’est peut-être ça qui me dérange le plus : personne n’est à sa place, tout est souligné, surligné, hachuré sans que jamais Yamanaka ne parvienne à décider si il en a quelque chose à faire ou non de son histoire insipide. Ça étouffe les personnages, ça étouffe les atmosphères, et partant ça m’a également étouffé d’ennui. Je n’avais qu’une envie au bout de quinze minute : que quelqu’un casse le foutu pot que ce pauvre gamin est obligé de trimbaler partout avec lui sans savoir pourquoi, et qu’on e à autre chose.
La Mère (1952)
Okāsan
1 h 37 min. Sortie : 1 décembre 1954 (). Drame
Film de Mikio Naruse
Chaiev a mis 8/10.
Annotation :
Rayon mélo, la daronne de Naruse n’a rien à envier à un bon vieux Kinoshita des familles : on dirait presque une blague tellement la meuf se prend de coups dans la tronche : la maison est pleine au début du film (un mari, trois enfants, un neveu, un employé) et au bout d’1h30 plus grand-chose n’est resté debout : deux morts, une adoptée, une mariée, le neveu récupéré, l’employé remplacé par un stagiaire, et mamouchka essorée toute seule sur son tatami. Mais on s’en doute, c’est pas tellement faire pleurer dans les chaumières qui interesse Mikio (la preuve avec la réjouissante mise en abyme de la sortie au cinoche au milieu du film) mais plutôt je pense de remuer l’eau de la bassine pour filmer les tourbillons d’une part, et le bateau immobile voguant sur les ondes déchainées. Or le bateau ici, c’est l’immense Kinuyo Tanaka, qui atteint des sommets himalayesques (et on dit que Naruse ne savait pas diriger ses acteurs… ben en tout cas il savait les choisir). Ce qu’elle fait ici avec un simple regard, une simple retenue de geste ou de parole est tout simplement faramineux.
Le Fard de Ginza (1951)
Ginza keshô
1 h 27 min. Sortie : 14 avril 1951 (Japon). Comédie dramatique
Film de Mikio Naruse
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
On reste à Ginza, mais cette fois du côté plus traditionnel des hotesses de bar. On n’aura d’ailleurs pas beaucoup d’aperçu sur les activités professionnelles de Yukiko (contrairement à Quand une femme monte l’escalier, sorte de spin off réalisé presque dix ans plus tard) : non ici c’est plus le quotidien un peu morne de la femme indépendante mais contrainte qui est placé au centre. Certes, Yukiko vit comme elle l’entend, mais c’est pas non plus la folle éclate : son gamin est laissé à lui-même, son amant est marié et ne la voit plus que pour lui taper de l’argent, et son seul conseil à la petite jeune qu’elle a pris sous son aile c’est « trouve toi un gars gentil et riche, et fais toi épo ». Mais c’est toujours très étonnant de voir ce que Naruse fait de ces éléments : il laisse sa main ouverte, n’accroche rien, et laisse aller son film « au gré du courant » (Nagareru, comme le si bien nommé film de 1956).
La Rue en colère (1950)
Ikari no machi
1 h 45 min. Sortie : 14 mai 1950 (Japon). Drame, Romance
Film de Mikio Naruse
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
Film jumeau de la bête blanche, non seulement car ils sont sortis à un mois d’écart, mais surtout car il s’agit en quelque sorte du volet masculin de l’affaire. Jeunesse dévoyée encore, mais nettement plus malfaisante et cynique – et du coup le film gagne grandement en intérêt. Ce qui est également amusant c’est le léger décalage par rapport aux canons habituels : plutôt que de suivre les aventures de petits malfrats ou d’apprentis yakuzas, le scénario s’attache aux pas de deux étudiants bons teints mais pauvres, qui préfèrent arnaquer les belles oies blanches des dancing plutôt que de bosser pour se payer la fac. Le moche imagine, le beau exécute dans un amoralisme de plus en plus débridé, qui donne un petit goût amer à ce chouette tableau de mœurs du Japon sous domination US.
NB : par contre la rue n’est pas tant en colère, hein. Le titre japonais veut dire « le quartier lumineux », ou « la ville Lumière » autrement dit Ginza la brillante, nocturne miroir aux alouettes.
La Bête blanche (1950)
Shiroi yajû
1 h 37 min. Sortie : 3 juin 1950 (Japon). Drame
Film de Mikio Naruse
Chaiev a mis 6/10.
Annotation :
On n’attendait pas forcément Naruse sur un film de délinquantes juvéniles placées en maison de correction, et d’ailleurs lui-même semble un peu déstabilisé par son sujet. C’est un peu brouillon, un peu dispersé, un peu convenu - enfin en tout cas avec des yeux d’aujourd’hui, parce qu’en 1950, parler aussi crument de prostitution assumée, de syphilis, de traumatismes sexuels ça devait être plus coton. Du coup, le propos est certes courageux mais donne au film un coté « dossiers de l’écran » pas très folichon 70 ans plus tard.
Tentations (1948)
Yuwaku
1 h 24 min. Sortie : 25 février 1948 (Japon). Drame, Romance
Film de Kōzaburō Yoshimura
Chaiev a mis 7/10.
Annotation :
On dirait que le pari du film serait d’étirer sur 1h25 une situation qu’ailleurs n’importe quel scénariste aurait plié en 15 ou 20 mn. Renversement intéressant, surtout parce qu’intrigant. Habituellement, l’adultère commence lorsqu’il est consommé, et que le couple clandestin se met à construire son histoire loin des yeux d’autrui. Ici, la problématique est inversée, il ne s’agit pas de mettre en scène une trahison mais plutôt de scruter des personnages qui se rendent à peine compte de la tentation en train de s’ouvrir sous leurs pas. Gageure un peu folle, toujours au bord de l’asphyxie, grâce à laquelle néanmoins Yoshimura atteint à une assez belle atmosphère, toute d’observation patiente des visages et des gestes, attentive au moindre sursaut, au plus petit indice.
La Porte de l'enfer (1953)
Jigokumon
1 h 29 min. Sortie : 25 juin 1954 (). Drame, Historique, Romance
Film de Teinosuke Kinugasa
Chaiev a mis 5/10.
Cinq femmes autour d'Utamaro (1946)
Utamaro o Meguru Gonin No Onna
1 h 33 min. Sortie : 15 décembre 1946 (Japon). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 7/10.
Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)
Ugetsu monogatari
1 h 36 min. Sortie : 18 mars 1959 (). Drame, Fantastique
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 5/10.
La Vie d'Oharu, femme galante (1952)
Saikaku ichidai onna
2 h 18 min. Sortie : 3 février 1954 (). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 6/10.
L'Intendant Sansho (1954)
Sanshō dayū
1 h 59 min. Sortie : 5 octobre 1960 (). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 8/10.
L'Impératrice Yang Kwei-Fei (1955)
Yōkihi
1 h 35 min. Sortie : 15 juin 1959 (). Drame, Historique, Romance
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 5/10.
Le Héros sacrilège (1955)
Shin Heike Monogatari
1 h 50 min. Sortie : 21 septembre 1955 (Japon). Drame, Historique
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 5/10.
Les Amants crucifiés (1954)
Chikamatsu monogatari
1 h 42 min. Sortie : 15 mai 1957 (). Drame, Romance
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 6/10.
La Rue de la honte (1956)
Akasen Chitai
1 h 27 min. Sortie : 13 mai 2015 (). Drame
Film de Kenji Mizoguchi
Chaiev a mis 6/10.
Chacun dans sa coquille (1955)
Jibun no ana no nakade
2 h 05 min. Sortie : 28 septembre 1955 (Japon). Drame
Film de Tomu Uchida
Les Moines lanciers du temple Hozoin (1962)
Hannyazaka no ketto
1 h 50 min. Sortie : 17 novembre 1962 (Japon). Drame
Film de Tomu Uchida
Chaiev a mis 5/10.
Quatre Cheminées (1953)
Entotsu no mieru basho kara
1 h 48 min. Sortie : 5 mars 1953 (Japon). Drame
Film de Heinosuke Gosho
Chaiev a mis 6/10.
Le Fusil de chasse (1961)
Ryôjû
1 h 38 min. Sortie : 3 janvier 1961 (Japon).
Film de Heinosuke Gosho
Chaiev a mis 7/10.
Une ruelle sous le soleil (1958)
Hi no ataru sakamichi
3 h 34 min. Sortie : 1958 (). Drame
Film de Tomotaka Tasaka
Chaiev a mis 5/10.
Monsieur Merci (1936)
Arigatō-san
1 h 12 min. Sortie : 1936 (). Comédie dramatique
Film de Hiroshi Shimizu
Chaiev a mis 6/10.
Annotation :
Dispositif quasi hypnotique – un huis clos dans un bus, avec le ballet des gens qui montent, et des gens qui descendent, les regards, les conversations, les sous entendus et les tranches de vie, et qui pourrait vite tourner à l’artificiel n’était la propension de Shimizu à capter le réel, l’étaler sur la toile de l’écran, lui obéir même plus que de s’en faire obéir. Ça donne cet étrange objet, fuyant et persistant à la fois.
Monsieur Shosuke Ohara (1949)
Ohara Shôsuke-san
1 h 37 min. Sortie : 8 novembre 1949 (Japon). Drame
Film de Hiroshi Shimizu
Chaiev a mis 5/10.
Annotation :
J’aime beaucoup la désinvolture de Shimizu, sa façon de er outre les exigences un peu bornées du « scénaristiquement correct » pour se concentrer sur ce qui se e entre les gens, et entre les gens et les choses. Mais il s’agit là d’un équilibre très fragile, comme tisser une toile d’araignée sur le vide, et quand l’ambiance n’est pas là, quand la désinvolture devient plus une décision qu’une sensation, la machine se grippe. Bref, tout ça pour dire que j’ai trouvé le film très poussif, très ennuyeux, éclaté non pour mieux capter l’impalpable, mais comme si Hiroshi ne savait pas trop comment réunir tout ça. Ne savait pas, ne voulait pas, après tout c’est aussi la problématique du personnage principal, sorte d’Oblomov nippon qui se voit se dissoudre mais ne fait rien pour arrêter l’engrenage.