16 BD
créée il y a 4 mois · modifiée il y a 5 joursKililana Song : l'intégrale (2016)
Sortie : 4 novembre 2016 ().
BD (divers) de Benjamin Flao
MacCAM a mis 7/10.
Annotation :
⏬ Janvier ⏬
Lecture achevée le 27 janvier.
Première BD lue cette année, et première bonne surprise.
Un plongeon dans la culture est-africain (plus particulièrement Kényane/Swahili), avec de nombreuses bonnes idées au niveau du dessin, de nombreuses ruptures qui ne gênent en rien à la lecture, ainsi que de nombreux détails, sans que l'on tombe dans le piège du surchargé néanmoins.
Un peu moins fan de la structure du récit cependant. De nombreuses thématiques sont abordées… peut-être trop en fait vu la durée et le rythme de l'album : l'auteur a finit un peu par se perdre (et me perdre). Flao plante de nombreuses graines, mais ne les laisse pas germées, un défaut qui n'est pas aidé par son trop grand nombre de personnages, certains étant superflus de surcroit.
Ça reste quand même une bonne lecture. Je recommande.
Les Petits Ruisseaux (2006)
Sortie : mai 2006 ().
BD de Pascal Rabaté
MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
⏬ Février ⏬
Lue le 1ᵉʳ février.
Une BD très touchante, très déprimante même, avec ses cases qui sentent la naphtaline, les biscuits et le thé du dimanche après-midi chez la grand-mère. La dépression laisse place à l'espoir avec la seconde partie, sensiblement moins réussie que la première néanmoins, notamment à cause de la fin de l'ouvrage, bien trop facile et qui va presque à l'encontre de ce que disait la BD jusque-là… ouai, vraiment, dommage que l'arc concernant Lucie finisse aussi simplement. Surtout qu'à côté de ça, la BD arrive à traiter de nombreux thèmes qu'on ne voit que trop rarement. Une très bonne surprise malgré ça.
Le Monde sans fin (2021)
Sortie : 29 octobre 2021.
BD (divers) de Christophe Blain
MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
⏬ Mars ⏬
Lecture achevée le 6 mars.
Un putain de rabbit hole cette BD ! Entre le fait qu'elle donne envie de cre le sujet davantage… puis le fait de tomber sur des correctifs qui viennent démonter une bonne partie des arguments de ladite BD page par page, il y a de quoi lire et relire. On creuse, on creuse, et ensuite on revient au point de départ et on se rend compte qu'à notre échelle, notre pouvoir est très mince. Très mince certes, mais pas nul pour autant. On va essayer de se montrer optimiste et de ne pas tomber dans l'écoanxiété.
Sinon, le dessin de Blain est très sympa, dans le ton de L'Art invisible, œuvre à laquelle Le Monde sans fin m'a beaucoup fait penser, et ce, pour des raisons évidentes.
Ah!Nana - Métal hurlant hors-série (2023)
Sortie : 25 octobre 2023.
BD (divers)
MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Lecture achevée le 12 mars.
Pour du Métal Hurlant, j'en ressors mitigé. D'un côté, j'en ressors agréablement surpris sur le plan politique, cet ancien périodique était quand même vachement en avance sur son temps (on sent l'influence mai 68), avec des autrices qui osaient quand même pas mal de trucs, avec des BD aux tonalités bien différentes, et qui ne laisseront personne indifférent. De l'autre, j'en ressors plus mitigé quant à la pertinence de certaines sections du magazine, de certains dossiers notamment, repris tels quels de l'époque. Enfin, j'en ressors plus mitigé concernant l'inégalité de traitements entre les différentes autrices : certaines ayant droit à des dossiers complets et à des interviews, d'autres qu'à quelques lignes.
Une fois le hors-série clôt, on retiendra quatre noms : Cécilia Capuana, Nicole Claveloux, Trina Robbins et surtout Chantal Montellier. Alors, ça tombe bien, je les apprécie toutes, en particulier la dernière (son entretien étant, de surcroit, celui qui m'a le plus scotché), reste que je suis persuadé que le hors-série aurait pu se montrer plus exhaustif. Concernant Agnès Varda, on doit par exemple se contenter d'un texte étalé, au mieux, sur le tiers d'une page : je reconnais n'avoir vu aucun de ses films mais ça m'étonnerait qu'on puisse résumer son travail, ne serait-ce que son rapport au féminisme et à la BD, à un texte aussi court.
Quoi qu'il en soit, difficile de ne pas ressentir un certain malaise face à quelques BD bien précises, “Une gamine toujours dans la lune” de Nicole Claveloux en tête. Déjà que certains feraient les choqués s'ils lisaient ça aujourd'hui, je n'imagine même pas ce que ça devait être à la fin des années 70. Pas étonnant que la revue ait été interdite à la vente aux mineurs du coup.
Bref, il y a de nombreuses BD que je finirai par oublier, c'est sûr, mais je dois reconnaître que la plupart ne m'ont pas laissés indifférents, m'ont au moins fait ressentir quelque chose. Pas forcément un sentiment positif sur le moment, mais mon rapport fut loin d'être apathique, et je crois que c'est ça le plus important.
Pour finir, mes BD préférées (comme d'habitude), rangées plus ou moins dans l'ordre (vous noterez la finesse de certains titres) :
1. Le brigadier Andy Gang
2. La conasse et le prince charmant
3. Mâle
4. Histoire de Blondasse, de Belle Biche et de gros Chachat
5. Le Thiers-État
6. J'étais une lope à pédés
7. Faits divers
8. La vengeance de peau blanche
9. Olivia Clavel et Electric Clito
Fort Navajo - Blueberry, tome 1 (1965)
Sortie : septembre 1965 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 6/10.
Annotation :
Lecture achevée le 20 mars.
Ayant envie de découvrir les « débuts » de Mœbius, Blueberry risque fort d'être mon Largo Winch de cette année : comprenez par là que je vais probablement découvrir l'intégralité des tomes conçues par Giraud et Charlier.
En l'état, ce premier tome est sympathique, mais pas transcendant pour autant. La faute, surtout, à un élément déclencheur bien trop prévisible. Le coup du méchant vraiment très méchant, trop méchant (bon peut-être que ça changera après aussi) a tendance à m'exaspérer aujourd'hui encore plus qu'avant. Au niveau du dessin, outre le fait que les couleurs fassent « vieilles BD » (c'est le cas ceci dit) ; même si j'apprécie le trait de Mœbius, on sent que ce n'était pas encore le dessinateur qu'on verra plus tard dans Métal Hurlant. Les visages ont la fâcheuse tendance de changer d'une case à l'autre, ce qui, sans apporter trop de confusions non plus, m'a fait tiquer plusieurs fois. Reste qu'on est face à de la BD plutôt « réaliste », bourré de détails en tous cas, bref, pas le plus facile à traiter pour un dessinateur de 25 piges.
Cela dit, les bases sont là. J'ai beau ne pas être un grand fan du genre western, on ne rentre pas dans le délire grossier des gentils blancs contre les méchants rouges… ce serait plutôt l'inverse. Ayant l'intégrale entre les mains, il est annoncé en préambule que Charlier tenait à ce projet, qu'il savait ce qu'il voulait raconter, c'était son bébé quoi. J'ose espérer que les albums suivants creont les personnages, et surtout, n'hésiteront pas à traiter de sujets plus « crus et graves »… bon après faut pas que j'oublie non plus que c'était une BD conçue pour Pilote, pas pour Métal Hurlant justement.
Sinon, j'ai été surpris par la double-page en bichromie. Je n'ai pas trouvé la moindre source qui indiquerait que ce soit voulu, dans un sens artistique, j'entends (bien que je suppose que oui), quoi qu'il en soit, ça fonctionne : cette double-page étant la plus gratuite, injuste et violente du récit, ne retrouver que des teintes de rouge et de gris ne fait que davantage mettre en valeur la cruauté de celle-ci.
Bref, un premier tome qui a mal vieilli, mais les bases étant là, et le fait que Mœbius soit derrière, me donne bien envie de lire la suite.
Tonnerre à l'ouest - Blueberry, tome 2 (1966)
Sortie : janvier 1966 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 6/10.
Annotation :
Lecture achevée le 30 mars.
Dans la continuité du premier album, qualités et défauts compris. Ça se suit, mais on s'ennuie un peu, je ne sais pas trop où a voulu aller Charlier par moment : l'enjeu principal du tome, qui est de sauver le fort Navajo, est un peu trop vite expédié à mon goût. On ne croit pas non plus à la stratégie qu'emploie Blueberry pour s'échapper de celui-ci. Comme pour le premier tome, Gir n'étant pas encore devenu Mœbius, on sent bien qu'il a encore du mal à conserver son trait d'une page à l'autre : certains visages changeant d'apparence. Bref, ça se lit, mais l'univers peine encore à décoller.
L'Aigle solitaire - Blueberry, tome 3 (1967)
Sortie : janvier 1967 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 7/10.
Annotation :
⏬ Avril ⏬
Lecture achevée le 9 avril.
Légère amélioration pour ce tome-là… ce qui le place de facto en première place, du moins pour le moment. La série commence enfin à poser de solides marques, à ancrer son style. Aussi, même si ça reste un détail pas très important, car la saga se veut linéaire, contrairement aux deux premiers tomes, L'Aigle solitaire arrive à se suffire à lui-même.
Hâte de voir dans quelle direction va partir le prochain tome maintenant qu'on a un méchant bien défini (et qui ne fera pas long feu je me doute bien) et que la série nous a teasé que Craig allait avoir un rôle plus important.
Le Cavalier perdu - Blueberry, tome 4 (1968)
Sortie : janvier 1968 ().
BD franco-belge de Joseph Gillain (Jijé)
MacCAM a mis 6/10.
Annotation :
Lecture achevée le 15 avril.
Je suppose qu'on est ici face à une sorte d'album de transition, le cycle des premières guerres indiennes se concluant dans le tome suivant. Bref, ce Cavalier perdu sera l'occasion pour nous, ainsi que de notre chère Blueberry, de rencontrer McClure pour la première fois, le « Capitaine Haddock » du Far-West, ainsi qu'un personnage très spécial, Monsieur-Deus-Ex-Machina, qui n'est jamais autant intervenu dans un album de la saga pour le moment (bon après, je n'ai lu que les 4 premiers, il y a encore de la marge).
Concernant les personnages déjà introduits, Graig n'aura finalement pas le « rôle important » teasé, et que j'aurais espéré voir, avec la fin du dernier album, ce dernier finissant très vite cloué au lit. On retrouve Quanah à plusieurs reprises cependant… reste que les deus ex machina faisant échouer ses plans machiavéliques, il tend à ressembler à la Team Rocket plus qu'autre chose.
Concernant les nouveaux personnages, plus de noms mentionnés que de nouveaux personnages « construits ». Comprenez par là que les nouveaux noms qui sont annoncés ne sont pas exploités : chez les indiens, seule la rencontre du chef Cochise est un objectif pour Blueberry (si l'on excepte le retour de Crowe) ; les mexicains sont tous présentés comme des antagonistes ; reste les sudistes qui débarquent à la toute fin, les jay-hawker, qu'on ne reverra pas de si tôt je suppose, mais que j'ai plus hâte de revoir que les autres, ne serait-ce que pour leur caractère ambivalent.
Bref, un tome ayant pour thème la vengeance et la rancune, celles des indiens bien évidement, mais aussi celle des mexicains et des sudistes, dont une partie devrait trouver conclusion d'ici au prochain tome.
La Piste des Navajos - Blueberry, tome 5 (1969)
Sortie : janvier 1969 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 6/10.
Annotation :
Lecture achevée le 22 avril.
Cette Piste des Navajos vient conclure le premier cycle de la série, celui des premières guerres indiennes… et justement, les cinq albums méritaient une meilleure conclusion, ce tome souffrant d'un gros problème de rythme. C'est très simple, les dernières pages sont expédiées : la mort de Pinto, les armes d'Armendariz, le deal avec les sudistes, la vengeance de Crowe, la paix avec les indiens… tout ça en une dizaine de pages. Dommage, car le reste de l'album était vraiment bon et l'écriture continuait de s'améliorer (si l'on excepte les 10 dernières pages encore une fois). Je suppose que le one shot L'Homme à l'étoile d'argent et le cycle du cheval de fer permettront aux deux auteurs de partir sur de nouvelles bases… et que Gir ne quittera pas son poste pour le confier à Jijé une nouvelle fois.
L'Homme à l'étoile d'argent - Blueberry, tome 6 (1969)
Sortie : octobre 1969 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 7/10.
Annotation :
Lue le 24 avril.
Premier tome de la saga à ne faire partie d'aucun cycle, L'Homme à l'étoile d'argent se révèle classique (trop classique même), mais efficace. Ici, pas question de retrouver un scénario complexe : les méchants sont clairement identifiés, et le scénario est calqué sur celui de Rio Bravo. Dommage qu'on retrouve de nombreuses facilités : des méchants qui n'abattent pas l'équipe de Blueberry alors qu'ils ont de nombreuses occasions pour le faire… et de toute façon, la seule tentative sera déjoué par un deus ex machina des plus grossiers. Dans l'ensemble, et ce n'est curieusement pas la première fois que je dis ça, mais la fin est malheureusement expédiée. Reste à voir si le personnage de Marsh sera réutilisé par la suite… j'espère bien, ça fait toujours du bien de voir une femme forte dans ce genre de format.
Autant, je n'ai pas de préférence entre le format cycle et le format one shot, autant ça fait plaisir de suivre une aventure de Blueberry qui se tient sur un seul tome, bien qu'imparfaite. De quoi un peu se reposer avant d'entamer le prochain cycle qui en contiendra 4.
Le Cheval de fer - Blueberry, tome 7 (1970)
Sortie : janvier 1970 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 8/10.
Annotation :
Lue le 30 avril.
AAAAAH ! J'ai enfin le sentiment que la saga commence réellement. Seulement un tome, et j'ai déjà l'impression que le premier cycle était juste un galop d'essai en comparaison. Pourquoi Le Cheval de fer fonctionne si bien ? Car il pose irablement bien ses bases dans un premier temps, un court texte explicatif, présent case une, aidant à cela. Court texte explicatif qui, encore une fois dans la saga, fait écho à la réalité, plus particulièrement au Pacific Railroad Acts signé par Lincoln en 1862. Plus que jamais, ce Cheval de fer revêt une véritable dimension historique : outre ledit acte, on y retrouve de nombreuses exactions menées par les colons comme la chasse au bison, parfois menée juste par plaisir, ainsi qu'une mention de la rivalité Comstock (qui fait un petit caméo) face à Bill Cody, avant que ce dernier ne prenne le surnom qu'on lui connait.
Concernant le grand-méchant de ce tome (et peut-être même du cycle tout entier), si celui-ci est un brin caricatural, que la saga montre une nouvelle fois son manichéisme, reste que ça fonctionne, qu'il est charismatique, sa fausse main en acier en étant pour beaucoup dans ce qui fait le personnage… bref, j'ai bien hâte de le voir clamser lui !… de toute façon, il ne pourra pas subir pire traitement que le major Bascom, tout simplement tué hors champ lors du premier (quel gâchis !).
Reste à noter, encore une fois, quelques facilités scénaristiques comme les retrouvailles avec McClure en début d'aventure (à croire que l'Amérique fait la taille de mon appartement), ou le coup des pièces données par la compagnie ferroviaire concurrente, qui tombe malencontreusement des poches du grand méchant de cet album (bien que ça paraît moins ridicule que dans 300).
Bien sûr, impossible de ne pas terminer cette micro-critique sans mentionner le dessin de Gir, qui n'a jamais été aussi irréprochable, avec un découpage et une gestion des couleurs tout aussi bien gérés. Un véritable plaisir de le voir évoluer de tome en tome.
Bref, jamais eu autant hâte de lire la suite d'un album de la saga.
L'Homme au poing d'acier - Blueberry, tome 8 (1970)
Sortie : septembre 1970 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 8/10.
Annotation :
⏬ Mai ⏬
Lecture achevée le 2 mai.
Quel pied ! Le Cheval de fer posait déjà de formidables bases, L'Homme au poing d'acier continue d'aller dans ce sens. Un Jethro Steelfingers qui n'a jamais autant confirmé sa position de giga-bâtard, de grand méchant de la BD ; des personnages secondaires qui ont leur importance : que ce soit le général Dodge qui montre qu'il a un minimum de jugeote (j'aime pas quand le récit progresse parce que tout le monde est con sauf le héros), une Guffie Palmer bien caractérisée (c'est le cas de le dire) que j'ai hâte de retrouver par la suite, puis le duo McClure et Red Neck, un poil plus absent que lors du précédent tome, mais toujours très bien exploité cependant. Concernant ce dernier, hâte de voir où Charlier va nous mener, j'ose espérer qu'il ne va pas s'en débarrasser, reléguant toutes leurs actions hors-champ, comme ç'a déjà pu être le cas par le é.
Côté dessin, j'apprécie la manière dont Gir joue avec les codes de la BD « pour enfants » (pour rappel, Blueberry était publié dans Pilote) : la BD ne devant pas s'avérer trop violente, pas d'effusion de sang ici, ou de rang de visages pâles scalpés… mais au détour d'une page, Gir arrive à jouer avec les règles établies pour nous dessiner la scène la plus violente possible. Le désastre a beau avoir eu lieu à une centaine de mètres au moins, on ne voit que trop bien les corps criblés de flèches et les cadavres pendus par les pieds… less is more, ça rendrait presque la case encore plus violente qu'elle ne l'aurait été si cela s'était révélé plus graphique.
Enfin, reste à évoquer cette séquence d'attaque du train, sans nul doute la meilleure scène d'action de toute la saga pour le moment : un découpage irréprochable, toujours lisible, qui ne nous fait pas perdre une seule miette d'action. Une situation des plus haletantes durant laquelle l'erreur n'est pas permise pour le trio du tome. Quel pied encore une fois !
Seul défaut de cet Homme au poing d'acier, sa couverture : flou et pas des plus détaillées, on pourrait limite croire qu'un autre dessinateur s'en serait occupé si le pseudo de Gir n'y figurait pas. Je suppose qu'il était contraint par le temps… dommage… de surcroit, que ce soit la couverture qui apparaisse sur celle de la troisième intégrale, les deux autres étant tellement plus belles.
La Piste des Sioux - Blueberry, tome 9 (1971)
Sortie : janvier 1971 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
MacCAM a mis 7/10.
Annotation :
Lue le 4 mai.
Un peu déçu par cette Piste des sioux. Là où les deux précédents tomes propulsaient la saga dans une autre dimension, v'là que celui-là me donne l'impression de voir les deux auteurs faire un pas en arrière. Par moment, j'ai trouvé le dessin sensiblement moins coloré et vivant que pour les deux précédents albums justement : pas un gros retour en arrière de ce côté-là, mais un retour en arrière quand même. Au niveau du scénario, si je suis content de voir McClure et Red Neck servirent à quelque chose avec ce tome, le coup du faux message télégraphique est un peu grossier. Plus globalement, j'ai trouvé les péripéties, en tous cas la manière qu'a utilisée Charlier pour nous y conduire, plutôt décevantes.
Curieusement, cette Piste des sioux a beau être le troisième des quatre de son cycle, il termine de nombreux arcs qu'il avait ouverts par le é, Jethro Steelfingers et le conflit avec les indiens principalement… tout en nous teasant pas mal de choses de neufs. En tous cas, la description et le caractère du Général Allister ne laisse planer aucun doute sur l'orientation que va prendre le prochain récit.
Général « Tête Jaune » - Blueberry, tome 10 (1971)
Sortie : octobre 1971 ().
BD franco-belge de Jean Giraud (Moebius)
Annotation :
Lecture achevée le 10 mai.
Ma critique : https://senscritique.voiranime.info/bd/general_tete_jaune_blueberry_tome_10/critique/322621775
Shelter Market (2017)
Sortie : 24 août 2017 ().
BD franco-belge de Chantal Montellier
MacCAM a mis 5/10.
Annotation :
Lecture achevée le 12 mai.
Social Fiction (2024)
Sortie : 26 décembre 2024 ().
BD franco-belge de Chantal Montellier
MacCAM a mis 6/10.
Annotation :
Lecture achevée le 20 mai.