Les mondes imaginaires enfantins

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Ouais... Je crois que ça rentre. Et ça me fait mal car ce film ne me fait ni chaud ni froid. On sait tous qu'il s'agit d'une adaptation de Lewis Caroll, et que l'intrigue se situe fort logiquement au pays des rêves pour devenir fort illogique, avec cette touche british qui lui sied bien.

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"L'autre" film de Richard Williams, en ce sens qu'il est strictement porté sur son visuel. Le script n'est qu'un prétexte, une suite d'anecdotes mais qui s'assume comme tel car l'animation et le visuel est véritablement impressionnants.
[En fait je devrais peut-être le supprimer celui-là, puisque le domaine de la liste s'affine...]

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Evidemment. Little Nemo c'est l'adaptation de la BD classique de Winsor McKay. Bien que son script soit pas vraiment au point, ça reste une exploration dans un univers extraordinaire. Comme on s'en doute le cauchemar est le revers de la médaille et sert d'antagoniste. Pour l'instant c'est mon exemple archétypal, qu'importe que l'adaptation soit considéré inférieur à la BD de Winsor McCay.

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Adaptation, et variation du thème archétypal mais ici en plus doux et protégé, l'enfant étant accompagné d'un adulte pendant la majeure partie du récit. Ils rencontrent même le Père Noël et le Lapin de Pâques à un moment, mais là ils abusent. Oui, à la fin ils rencontrent le vilain cauchemar, mais ils sont protégés par l'intervention des Dieux du coin.
Notez aussi l'existence d'une autre adaptation plus récente, nommée par chez nous "Le Royaume des Étoiles". Assez mal conçu qui vise un ton plus décalé. Bizarrement j'ai trouvé l'humour et les personnages pas trop mal campés ce qui dans un film de ce calibre est rare. Ce n'est pas une réussite, mais le schéma me fait penser à Papadoll avec le frère cynique doit sauver sa sœur partie à l'aventure dans un autre monde et faite prisonnière.

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Le fameux film de Richard Williams qui jamais n'a été fini. Film d'esthète en quelque sorte, amas d'inventivité visuel impressionnant. Peut-être un peu moins porté sur le coté cauchemardesque. Déception.

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Un de mes exemples favoris. Univers coloré, travaillé et vivant, ça bouge dans tous les sens, hélas restez-y trop longtemps et vous prenez le risque de vous transformer en monstre, bien que la face sombre est surtout ancrée chez le héros.

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Papadoll c'est un univers parallèle, Nemo c'était le monde des rêves, Sirocco c'est le monde des livres, on e toujours dans un monde qui reflète l'imaginaire. Qui correspond plus à l’archétype que je recherche, avec dualité rêve et cauchemar mais en plus réduit, ici le cauchemar prenant la forme d'une métaphore de la maladie mentale comme certains on dû commenter. Clairement, on est plus sur le coté poétique de la chose, plus proche du conte, où on explore des environnements plus dépouillés de populations là où les autres grouillent de vie. Défaut plus ou moins mineur, les héroïnes font un peu plante verte dans leur récit.

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Je pense que ça rentre, même je n'ai évidemment pas apprécié le spectacle - lafaut à un script brouillon, défaut commun à bien des productions chinoises. On retrouve la grande créativité visuelle du film qui est son plus grand atout, le coté onirique et même la partie sombre.
Nouveauté : il s'agit de la face sombre du protagoniste, voilà qui permet de définir plus précisément le thème. Le monstre comme face sombre - en fait c'est évident mais moi pas malin - est possiblement commun à Nemo et Papadoll dans une certaine mesure.