Les films les plus surcôtés

Annotation :

Un déficient mental traverse l’Histoire des USA sans emprise ni point de vu sur les événements. Il est joué par Tom Hanks dans le film et par Robert Zemeckis dans la vie qui s’évertue à baser l’intégralité de son récit sur l’Histoire et la politique américaine tout en refusant obstinément d’avoir un regard dessus.

Sur la forme un film gadget avec des effets spéciaux et des citations cheaps, manipulateur et condescendant envers le spectateur.
Sur le fond, le parangon du film de droite réactionnaire : l’Américain moyen débile qui ne fait que ce qu'on lui dit, a une vie enrichissante et épanouissante tandis que son amour de jeunesse qui combat le système, pense par elle-même et vogue à contre-courant, finit avec le SIDA et meurt.

Annotation :

Un film labellisé indéboulonnable mais chiant comme un été au Havre. Kubrick a fait mieux, Spielberg a fait mieux, Nolan a fait mieux, Duncan Jones a fait mieux.
Un sous-texte philosophique ne fait pas un bon film.

Annotation :

Si on déshabille le film de l’aura de son réalisateur et de ses acteurs, on s’aperçoit vite que lorsqu’il est nu, le roi n’en n’est pas un.
Les problèmes de scénario sont légions dans cette fresque monumentale probablement charcutée au montage. Rien n’y est logique dans les actions de ses personnages, à commencer par les persos secondaires, traités par dessus la jambe pour laisser la place à d’autres, comme celui de Cameron Diaz, sans intérêt et mal joués par dessus le marché.

Annotation :

Si on déshabille le film de l’aura de son réalisateur et de ses acteurs, on s’aperçoit vite que lorsqu’il est nu, le roi n’en n’est pas un.
Les problèmes de scénario sont légions dans cette fresque monumentale probablement charcutée au montage. Rien n’y est logique dans les actions de ses personnages, à commencer par les persos secondaires, traités par dessus la jambe pour laisser la place à d’autres, comme celui de Cameron Diaz, sans intérêt et mal joués par dessus le marché.

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Si on devait designer un prototype de film surcôté en laboratoire, on obtiendrait EEAAO tant l’écart entre son succès public et critique et ses mérites réels est immense.
L’Oscar du meilleur film, de la meilleure réal, de la meilleure actrice, du meilleur acteur dans un second rôle et de la meilleure actrice dans un second rôle, c’est à peine croyable pour ce qui n’est qu’une aimable pastiche de film d’action à petit budget plongeant Michelle Yeoh dans un multivers de réalités parallèles, mélange étrange de sincérité brute et d’humour absurde d’internet.

Le fait est qu’EEAAO manque de profondeur et/ou de sophistication par rapport à la plupart de ses concurrents, tous bien moins chiants et poseurs.
Si Marvel avait mieux bossé le multiverse, EEAAO n’aurait pas rencontré un tel succès.

Annotation :

Sandra Bullock flotte dans l’espace avec beaucoup d’implication pendant deux heures dans ce film très sérieux qui a décroché 7 (!!!) Oscars. Censé transmettre un message profond sur l’existentialisme, la dépression, la mort et la renaissance, il n’y arrive jamais, noyé sous une tonne d’effets spéciaux impersonnels malgré la présence aux manettes du formidable Alfonso Cuaron, qui aurait d’ailleurs pu les céder à n’importe qui d’autre sans que l’on voit vraiment la différence.

Annotation :

Ça se veut mignon tout plein mais à force de citer Michel Legrand et cie, ça fini par être ringard et désuet.
Et puis ce musicien blanc interprété par Ryan Gosling qui incarne l’intégrité du jazz face au musicien noir campé par John Legend, AU SECOURS.

Annotation :

Inventif et créatif mais aussi sentant bon la naphtaline d’un Paris de carte postal fantasmé, Amelie Poulain est un mélange efficace de pub et de brocante avec sa ville et son héroïne sous cloche.

Jean-Pierre Jeunet est un de nos plus grands réalisateurs et bizarrement, Amelie Poulain a tendance à nous le faire oublier.

Annotation :

Un bon polar et c’est déjà très bien.
Mais dans l’imaginaire collectif, l’Oscar de Denzel l’a fait basculer dans une autre dimension où il n’a pas vraiment sa place, soyons honnêtes.
Qu’en reste-t-il 20 ans après ? Pas grand chose si ce n’est la formule Denzel dupliquée à l’infini depuis avec quelques variations.

Annotation :

Star Wars est une mythologie incroyable avec un univers, des personnages et des séquences cultes saisissants MAIS, ça n’a jamais produit de très bons films. Voilà. C’est dit. C’est boursouflé, relativement chiant, pas très inventif niveau mise en scène et, dans le cas de l’Empire contre-attaque, très cheap par dessus le marché.