Cocteau Twins : 33 œuvres commentées

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On commence seulement à mesurer combien cet album atypique des Cocteau Twins est grand... Réduit à un duo (Liz et Robin seuls maîtres à bord, avec le concours du saxo de Dif Juz), les Cocteau Twins atteignent ici à une épure totale qu'ils ne retrouveront jamais par la suite. En neuf titres, tous parfaitement ciselés, voilà un album qui accomplit l'exploit de convaincre l'auditeur le plus réticent que le beau existe. Il existe et il s'appelle "Victorialand". En atteste, dès l'ouverture, le majestueux "Lazy Calm". On pense soudain à Baudelaire : "Là, tout n'est qu'ordre et beauté / Luxe, calme et volupté"... Intemporel.

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On ne le répètera jamais assez : si les Cocteau Twins ont signé quelques albums fabuleux, ils étaient aussi un groupe à EP (ils en sortiront une bonne quinzaine au cours de leur carrière). Ce format court sied à merveille à cette musique à la beauté si fragile qu'on craint à chaque instant de la voir s'évanouir dans les airs.
Entre fin 1983 et fin 1985, les Cocteaus sortiront ainsi leurs plus beaux maxis, soit cinq petits chefs-d'oeuvre en deux ans, au premier rang desquels scintille l'éblouissant "Echoes in A Shallow Bay" (sorti quasi simultanément avec son pendant direct, "Tiny Dynamine"). Il suffit d'écouter, pour s'en convaincre, le fulgurant 'The Great Spangled Fritillary', qui ouvre magistralement ce EP. Chair de poule garantie.

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Sans doute l'album le plus aimé des Cocteau Twins, en tout cas le plus "culte". Quel chemin parcouru en si peu de temps ! Seulement deux ans après "Garlands", qui aurait pu croire que les Cocteau Twins feraient évoluer si vite leur musique vers des sphères aussi impériales ? Avec "Treasure" (et notamment des titres aussi forts que 'Ivo', 'Persephone', 'Amelia', 'Cicely', 'Aloysius' ou 'Otterley'), les Cocteau Twins se mettront à tutoyer des sommets qu'ils seront bien les seuls à fréquenter. Grandiose.

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Album de collaboration avec le génial pianiste ambient californien Harold Budd (le nom "Cocteau Twins" n'apparaît nulle part ici), "The Moon and the Melodies" prolonge un peu de la magie qui irriguait entièrement le miraculeux "Victorialand", sorti la même année (quelques mois pus tôt).
La rencontre entre les Cocteau Twins et Harold Budd n'a pas vraiment eu lieu : on a plus affaire, ici, à 4 titres signés Cocteau Twins (les chansons) et 4 autres signés Harold Budd (les instrumentaux). Mais il n'empêche : c'est beau ('Memory Gongs', 'The Ghost Has No Home'), et même très beau par moments ('Sea, Swallow Me', 'Why Do You Love Me ?', 'Eyes Are Mosaics', 'She Will Destroy You', 'Ooze Out And Away, Onehow', 'Bloody And Blunt'). Très bel album atmosphérique, à la fois complément idéal à l'indéable "Victorialand" et porte d'accès possible sur l'univers soyeux, feutré et flottant de Harold Budd.

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Encore un grand EP à l'actif des Cocteau Twins ! La chanson 'Aikea-Guinea' est un incontournable du groupe. Le reste est à l'avenant (mention spéciale à 'Quisquose', qui annonce les deux EP majeurs à venir : "Tiny Dynamine" et, surtout, "Echoes In A Shallow Bay"), avec même un surprenant instrumental en guise de conclusion ('Rococo'), qui laisse sourdre une violence qu'on ne soupçonnait pas forcément chez les Cocteau Twins !

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Encore plus fort que le précédent EP ("Sunburst and Snowblind", pourtant déjà remarquable), voici l'un des plus beaux maxis des Cocteau Twins, qui aligne impeccablement trois joyaux de la pop indé : 30 ans après, 'The Spangle Maker', 'Pepper-Tree' et 'Pearly-Dewdrop's Drops' figurent toujours parmi les plus belles chansons du groupe, haut la main.

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Deuxième album et, déjà, c'est l'envol ! Il n'y a quasiment plus, ici, aucun rapport avec la musique que les Cocteau faisaient il y a seulement quelques mois encore ! Dès l'ouverture ('When Mama Was Moth', qui semble comme surgi du fond des mers), on comprend qu'on a affaire à une musique à nulle autre pareille. Et le reste le confirme avec brio : 'Five Ten Fifty Fold', 'Sugar Hiccup', 'My Love Paramour', 'Musette And Drums'... Autant de pièces finement ciselées, comme de la dentelle... Et dire qu'on est alors qu'en 1983 et que le meilleur reste encore à venir !

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Parfait complément à l'album "Head Over Heels" (dont il est le contemporain direct et dont il reprend d'ailleurs le morceau le plus lumineux : 'Sugar Hiccup'), ce EP offre 3 autres titres qui n'auraient pas dépareillé sur l'album précité : 'Hitherto', 'Because Of Whirl-Jack' et (surtout) 'From The Flagstones' sont du Cocteau Twins de la meilleure veine.

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Le pendant direct de "Echoes In A Shallow Bay" (les 2 EP, sortis simultanément, seront d'ailleurs réunis sur un seul CD qu'on peut, du coup, légitimement considérer comme l'un des meilleurs albums des Cocteau Twins). Un poil moins grandiose que son frère jumeau (il faut dire aussi qu'on ne trouve pas deux fois dans une même vie un titre aussi puissant que 'The Great Spangled Fritillary'), "Tiny Dynamine" n'en est pas moins un grand millésime. Indispensable.

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Le dernier album chez 4AD... La fin de toute une époque. C'est d'autant plus triste que "Heaven Or Las Vegas" est un album très réussi, très beau.
Annoncé par le fabuleux single 'Iceblink Luck' (peut-être la chanson la plus solaire du groupe), cet album atteint une forme de perfection dans l'évolution du groupe vers une luminosité chaleureuse (déjà amorcée avec "Blue Bell Knoll"). Un album impeccable de bout en bout, quasi sans faute (si on veut pinailler, on relèvera tout au plus un 'Wolf In The Breast' plus en retrait par rapport aux neuf autres titres), qu'on conseillera en priorité à quiconque voudrait découvrir les Cocteau Twins. D'autant plus que ce sera aussi, et surtout, le dernier grand disque d'un groupe génial, dont l'inspiration va s'évaporer simultanément à son arrivée sur un gros label.

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EP sorti en éclaireur, quelques jours avant l'album "Heaven Or Las Vegas". Aux côtés de 'Iceblink Luck' (pop song parfaite), 'Watchlar' et 'Mizake The Mizan' sont plus en retrait mais volent tout de même très haut.

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Premier EP des Cocteau Twins (un format qu'ils affectionneront particulièrement tout au long de leur carrière), sorti quelques mois après le premier album "Garlands" et, déjà, il s'en démarque : les compositions sont plus ambitieuses, le groupe imprime davantage sa marque personnelle (l'influence de Siouxsie s'éloigne). Il y a déjà, ici, un univers Cocteau Twins qui est à l'oeuvre.

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C'est là que tout commença. Premier album. On n'imagine pas encore, alors, de quoi seront capables, très bientôt, les Cocteau Twins. Musicalement, on n'est pas loin du son de Siouxsie and the Banshees période "Kaleidoscope", sorti deux ans avant. Vocalement aussi. La voix de Liz Fraser n'exprime pas encore la totalité de ses extraordinaires capacités. Mais elle est déjà singulière. L'album est un joyau de musique dark, avec plusieurs titres qui se démarquent nettement : 'Garlands', 'Blood Bitch', 'Wax and Wane', 'Blind Dumb Deaf', 'The Hollow Men'... La légende est en marche !

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Objet un peu hors concours (car en soi, il mérite la première place haut-la-main), ce très beau coffret contient les 9 premiers EP des Cocteau Twins (donc les meilleurs), soit ceux qui sont sortis chez 4AD (avant le catastrophique départ du groupe vers un label "major"). En bonus, un dixième EP avec quatre titres rares, dont le très gracieux 'Dials' (issu du EP "Heaven or Las Vegas", sorti uniquement aux USA) et le flamboyant 'Crushed', extrait de la compilation-catalogue du label 4AD, "Lonely Is An Eyesore" (1987). Devenu très rare, il va sans dire que ce coffret est un must-have pour tout fan du groupe qui se respecte !

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Tous les EP de la période 4AD sur deux CD (soit l'équivalent du mythique coffret bordeaux 10 CD de 1991, le contenu du CD bonus en moins) : autant dire le haut du panier. C'est du caviar de bout en bout (ou presque), sachant que les Cocteau Twins ont souvent publié leurs plus beaux morceaux sur des EP plutôt que sur des albums. C'est dire la qualité de cette compilation.

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La meilleure compilation de Cocteau Twins ! Aux côtés de titres cultes ('Aikea-Guinea', 'Lorelei', 'The Spangle Maker', 'Pearly-Dewdrop's Drops'), un titre rare ('Millimillenary'), un remix inédit ('Wax and Wane') et des pépites essentiellement puisées dans les EP.

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Il n'y a pas de justice : c'est sous un autre nom (et qui plus est, avec une reprise !) que les Cocteau Twins connaîtront leur plus gros (et même leur seul, à vrai dire) succès ! Mais ne nous y trompons pas : même sous le nom de This Mortal Coil, et même avec une reprise de Tim Buckley, le moment de grâce que représente le magnifique 'Song To The Siren', lui, est bel et bien signé Cocteau Twins ! Le binôme 'Sixteen Days / Gathering Dust' s'affiche, quant à lui, comme un joyau new wave, que la voix de Liz Fraser rehausse d'un éclat unique.

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Premier véritable album des Cocteau Twins au complet depuis "Treasure", "Blue Bell Knoll" est un drôle d'objet, qui laisse comme un goût d'inachevé. Il marque une nouvelle évolution dans la musique du groupe, qui apparaît ici plus lumineuse que jamais (lumière qui sera encore plus éblouissante sur l'album suivant, "Heaven or Las Vegas"). Mais au final, on a un sentiment mitigé face à cet album qui commence pourtant très fort : la beauté renversante du titre éponyme laisse présager qu'on va toucher ici au sublime ; mais très vite, hélas, un constat s'impose : "Blue Bell Knoll" est un album qui navigue entre, au mieux, le très beau (l'incandescent 'Carolyn's Fingers', 'The Itchy Glowbo-blow', 'Cico Buff', ou 'Ella Megalast Burls Forever') et, au pire, l'anecdotique ('For Phoebe Still a Baby', 'Suckling the Mender', ou 'Spooning Good Singing Gum', qui, en d'autres temps, auraient été à peine dignes de compléter un EP moyen du groupe). Heureusement, entre les deux, les éclats lumineux de 'Athol-Brose' et de 'A Kissed Out Red Floatboat' font finalement peser la balance du bon côté... Mais il faut se rendre à l'évidence : on n'est plus ébloui comme au premier jour (qu'il paraît loin, déjà, le temps de "Victorialand", "Treasure" ou les EP miraculeux de la période 1984-1985 !), même si la fulgurance du premier titre laisse encore espérer un retour en grâce.

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Saturées par les couches de guitares, les mélodies de 'Love's Easy Tears' et 'Those Eyes, That Mouth' parviennent tout de même à faire mouche. Les deux autres morceaux sont plus anecdotiques... Un EP en demi-teintes, donc.

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Moins inspiré que "Lullabies", ce deuxième EP peine à convaincre totalement, malgré la présence des très bons 'Hazel' ou 'Laugh Lines'... Mais ce n'est pas bien grave car, dès le disque suivant (le fabuleux album "Head Over Heels"), les Cocteau Twins prendront leur envol définitif.

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Compilation de l'époque 4AD (la meilleure) sur laquelle on retrouve quelques uns des grands moments de Cocteau Twins ('Sugar Hiccup', 'Aikea-Guinea', 'Lazy Calm', 'Carolyn's Fingers', 'Iceblink-Luck'...). Forcément un peu frustrant pour les fans qui ne retrouveront pas leurs titres préférés (où sont és 'Ivo', 'The Spangle Maker', 'Blue Bell Knoll', 'Sea, Swallow Me"... ?), mais ça reste une honnête porte d'entrée pour découvrir ce groupe unique qu'on a tant aimé.

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Premier album des Cocteau Twins en dehors de 4AD. C'est la fin d'une époque. L'inspiration fait cruellement défaut, ici, malgré 3 ou 4 bons morceaux (dont 'Squeeze-Wax' et 'Essence')... Pour à peu près n'importe quel autre groupe de la veine des Cocteaus, on ferait moins la fine bouche face à cet album pas foncièrement désagréable. Mais pour un album des Cocteau Twins, on est dans un anecdotique impardonnable : on a du mal à croire que ce sont les mêmes qui ont été capables de publier des albums tels que "Treasure" ou "Victorialand" !

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C'est triste à dire mais le dernier album des Cocteau Twins est aussi leur moins bon. Inutile de s'étaler davantage sur ce chant du cygne qui semble totalement déserté par l'inspiration (à de rares exceptions près : 'Violaine', 'Calfskin Smack', 'Eperdu', ou 'Treasure Hiding' qui sauve l'honneur in extremis). En une quinzaine d'années, les Cocteau Twins tirent leur révérence avec cet album médiocre, indigne de la grandeur de ce groupe exceptionnel. On ne peut que le regretter. Rideau.

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Compilation, en quatre CD, de tous les EP de Cocteau Twins (y compris les mauvais, donc). Les deux premiers CD rassemblent tous ceux de la période 4AD et sont tous (ou presque) des diamants purs (surtout ceux de la période 1983-1985). Le reste fait peine à écouter. Cette intégrale ne s'adresse donc qu'aux complétistes purs et durs (les autres possèdent le merveilleux coffret 10 CD en tissu bordeaux sorti en 1991).

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C'est sûrement le meilleur morceau de l'album "Milk and Kisses" (mais comme on parle ici de l'album le plus faible des Cocteau Twins, il faut relativiser...). 'Violaine' a fait l'objet de deux EP (tout comme le single précédent, "Tishbite"). On a donc deux fois plus d'inédits à se mettre sous la dent : sans surprise, aucun (ou presque) ne relève le niveau navrant de cette période noire. On citera tout de même in extremis 'Alice' (rescapé de la B.O. du film de Bertolucci, "Stealing Beauty"), un morceau étonnamment brillant, qui surnage dans l'océan de médiocrité qu'est désormais devenue la musique des Cocteau Twins.

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Incursion dans l'électro pour les Cocteau Twins. Le résultat est à la fois surprenant et vain. Ces bidouillages sonores n'apportent rien de neuf à des morceaux qui, tous (même les moins bons), restent meilleurs dans leur version originale. On sauve tout de même le remix de 'Violaine', duquel se dégage une atmosphère planante pas désagréable. Le reste relève de la mauvaise blague.

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Après la douloureuse expérience que constituent l'album "Four-Calendar Café" et ses EP aux inédits sans relief, les quatre titres "unplugged" de ce "Twinlights" ramènent un peu d'espoir : faute d'originalité folle, ils témoignent au moins que la voix de Liz Fraser reste d'une beauté intacte. Musicalement, l'aspect acoustique de l'ensemble nous met au moins à l'abri de l'indigestion de glucose causée par l'excès de sirop qui dégoulinait des titres sortis les deux années précédentes. Mais le bilan reste bien maigre, en réalité. Les Cocteau Twins ont définitivement perdu la grâce.

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Premier (mauvais) extrait du (mauvais) album "Milk and Kisses", 'Tishbite', tout comme le single suivant ('Violaine') se décline en deux EP distincts, donc deux fois plus de titres inédits. Rien à sauver de ce naufrage (le single suivant, 'Violaine', relèvera à peine le niveau qualitatif), si ce n'est 'An Elan' et son crescendo stimulant... mais c'est bien peu.

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Premier single extrait du médiocre "Four-Calendar Café", agrémenté ici de deux inédits qui ne sauvent pas les meubles, hélas. C'est triste à dire mais l'ensemble est assez insignifiant. ons.

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Second single extrait de "Four-Calendar Café" (dont il est peut-être le morceau le moins médiocre, si on est indulgent), 'Bluebeard' est ici assorti de deux inédits oubliables et d'une reprise acoustique du titre-phare qui pique les oreilles... Et la cathédrale Cocteau Twins continue, lentement mais sûrement, à s'effondrer toujours un peu plus.