2025 : Tales of Thousand Pictures

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Le tourbillon de la vie !

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Kino_Trip surréaliste. Un mélange de tendres maladresses et de délires wtf.

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Fun !

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Kino_Beau cadeau (not in a box) que de voir Se7en pour ses 30 ans au ciné, et c'est toujours une claque immersive, glauque et pluvieuse... avant le soleil brûlant de désespoir.

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Tout ça reste bien sympathique, surtout si on garde notre âme d'enfant.

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L'amour chair. Agréablement surprise par le film qui dit sans expliquer la mélancolie de la jeunesse.

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Le Jeu de la Dame. Il est vrai que evoir Basic Instict après tant d'années ne flatte pas forcément les effets du film. Il reste les moments marquant et l'ambiguïté qui traîne, Sharon Stone toujours magnétique, ce qui fait que ça marche quand même encore malgré des défauts flagrants et l'omniprésence de la musique.

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Musashi, bretteur et bourreau des coeurs. Le samuraï en devenir poursuit sa quête de duel en duel, parfois seul devant une horde de guerriers en embuscade. Musashi devient ainsi plus sage et réfléchi, laissant derrières lui un parterre de corps et une flopée de femmes aux amours contrariés.

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Crash & Burn. Fantasme mécanique morbide où Eros et Thanatos baisent jusqu'à la jouissance mortelle. Cronenberg fusionne le métal et la chair, la froideur de l'image et la chaleur des corps, le sex aux abords de la mort, pour essayer de trouver un sens à la vie? Je sais pas, mais voyeurs que nous sommes, le résultat captive notre fascination pour l'organique, et les désirs se crashent sur la machine du progrès.

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Kino_Vengence d'outre-tombe. Adaptation blockbusterisé du chef-d'oeuvre de Dumas. On s'y laisse prendre malgré les évènements qui s'enchaînent à grande vitesse. Un moment plutôt sympathique pour un film grand publique.

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Kino_Mords-Moi ! Je n'avais pas forcément beaucoup d'attentes pour cette nouvelle version de Nosferatu, et bien que ce ne soit pas transcendant, le Eggers rend une assez bonne "copie". Car oui, le Nosferatu a déjà bien fait ses preuves au cinéma et il était difficile de le remaquiller pour le grand publique. Encore une fois, c'est pour moi un cinéma ciblant une nouvelle génération qui ne connait pas forcément ses classiques et que la découverte peut éblouir. Donc un film de ciné, plutôt sympathique même s'il en fait parfois trop, avec une ambiance gothique réussie, une belle photographie dark, et une dernière partie qui sauve pas mal le reste (superbe dernier tableau).

"Does evil come from within us, or from beyond?"

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Film qui porte très bien son nom, car il faut être plutôt Braindead pour regarder la chose jusqu'au bout de son délire. Des hectolitres de sang, une énorme quantité de viande hachée juteuse, du pourri, du gluant, tout ça assaisonné au nawak extrême et au mauvais goût de tous les excès. Du gore porn dégueu et jouissif à la fois... et avec amour !

"I kick ass for the Lord !"

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Kino_Quel meilleur hommage à David Lynch que de revoir Mulholland Dr. au ciné. Toujours aussi fucked up, et toujours une belle expérience out of this world.

"Silencio..."

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Arte_Joli hommage !

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Kino_On Air ! Le film retrace une journée tragiquement historique via le prisme journalistique. Entre improvisation et prise de décision rapide, parfois sur le fil de l'éthique, le live avant tout. C'était assez intéressant de voir le cheminement technique de l'info à l'époque, se remettre dans le contexte historique de '72 et suivre le chaos dans la control room. Par contre, le défaut principal de September 5 est son aspect apolitique qui laissera dubitatif vu le contexte. Le film va trop vite et on e à côté de réflexions importantes, survolant la profondeur de son sujet. Ce n'était peut-être pas l'objectif du film mais on ne peut s'empécher d'y penser compte tenu du sujet actuel...

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Creep. Voyage surréel dans un esprit sombre, sous haute oppression atmosphérique, qui mène vers le malaise et l'angoisse. Eraserhead est un cauchemar infini qui fascine, avec un art visuel qui s'impègne dans la rétine, et un design sonore exceptionnel qui complète parfaitement l'expérience.

"In Heaven, everything is fine."

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Il était une fois la vie...dans les 60s. Ce voyage fantastique est intéressant quand on se remet dans le contexte de l'époque, imaginant l'effet de certaines technologies et ce plongeon dans les artères du corps humain. Un film de SF in the inner space. Par contre, le rythme est clairement trop lent, certaines parties se ent presque en temps réel...et on le sent er.

"We're going to see things no one has ever seen before."

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Documentaire très intéressant, Witches est d'abord un témoignage, une histoire personnelle et intime qui va redre celles d'autres femmes. Une histoire de la maternité, mais pas celle qui baigne dans la lumière, plutôt celle qui s'engouffre dans la sombre dépression post-partum, parfois jusqu'à la psychose. La superposition avec les sorcières, et leurs représentations cinématographiques, rajoute clairement une jolie facette à ces histoires de femmes qui se sentent horriblement différentes, alors qu'elles ne sont en fait que malades. Une belle façon de combattre le stigma autours de ces troubles mentaux, et de voir les effets positifs d'une aide appropriée.

"Embrace the witch. There is beauty and power within darkness."

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De l'autre côté de l'espace. Event Horizon sent la série B des 90s à des années lumières, ce qui le rend plutôt sympathique. La partie sci-fi est certes bien tirée par les cheveux, et toute tentative d'action est quand même visuellement assez ridicule, mais le côté horrifique tient la route des étoiles, avec cet équipage enfermé avec ses pires cauchemars venus d'ailleurs. In space, no one can hear you scream !

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Buffet Macabre. Dans un joli huis clos qui enchaîne les plans séquences, Hitchcock joue avec sa caméra et avec nos nerfs, nous tenant au bout de sa corde, au beau milieu d'un diner funéraire voilé. La morale aura beau se faire trop entendre à la fin, la soirée aura tout de même été une épreuve plaisante.

"We agreed there was only one crime either of us could commit. The crime of making a mistake. Being weak is a mistake."

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Une comédie classique qui marche toujours si on se laisse prendre au jeu de pirouettes de Some Like it Hot. Les acteurs sont parfaits, l'alternance entre le yacht et le tango est géniale, le final est top ! Très sympathique :)

"Well, nobody's perfect!"

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Kino_Grandiose décadence d'un homme. De grandiose il y'a l'image, le film est visuellement époustouflant. On est embarqué dans une première partie très réussie pour suivre le boulversement d'une vie sur une nouvelle terre d'acceuil. L'intermission integrée est une jolie idée et laisse le temps de souffler un peu. C'est ensuite que la décadence commence... Tellement de choses se ent dans cette seconde partie et malheureusement beaucoup de choses ne se ent pas. La dernière partie de The Brutalist se contente de se concentrer sur les tragédies en continue qui frappent son pauvre protagoniste que même quelques ellipses ne parviennent pas à sauver. On en oublie les personnages autours de lui, et on simplifie son parcours (on se demande où sont és son génie et son esprit combatif), devenant la victime des pires abus... L'épilogue qui change le ton du film m'a complètement sortie du métrage, et je n'en ai pas vu l'intérêt à part d'expliciter un propos qui était déjà bien appuyé. Dommage car je voulais être subjuguée par ce film, mais je me contenterai d'en apprécier la plastique, l'interprétation, et les quelques moments forts, avec son thème musical vibrant.

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Shadowz_Conte fascinant qui nous plonge dans un univers mélé de glauque et d'onirisme fantastique. La cité des enfants perdus imprègne la rétine par quelques très belles images, mais nous perd aussi un peu dans son scénario. Un joli voyage !

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La triste descente aux enfers de Laura Palmer. Ce prequel tragique tourne vite au terrible cauchemar, et cette escapade à Twin Peaks n'en est que plus sombre.

"And the angel's wouldn't help you. Because they've all gone away."

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The Moonians. Pas besoin de budgets astonomiques pour faire un bon film de SF, la preuve en est avec Moon. Sur la base d'un sujet pas forcément novateur, le film, écrit et réalisé par Duncan Jones, réussit à créer des conditions parfaites pour mettre en avant ses reflexions et sa mélancolie, en petit comité (très bon Sam Rockwell et Gerty), et dans un environnement qui évite les données attendues. On gravite avec le(s) personnages autours de la solitude, le poids des souvenirs, la camaraderie, le face-à-face avec soi-même, l'humanité... On se laisse propulser dans l'espace des émotions, notamment grâce à la jolie musique de Clint Mansell, et on reste encore un peu dans la lune.

"Are you hungry?"

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Catch the Fly ! Malgré un départ un peu laborieux, le film fait mouche, et j'ai été contente de découvrir cette version antérieure à celle de Crocro. Le scientifique est mouché et la magie de l'expérimentation opère, la chasse à la mouche est un régal, et l'effroyable tête-mouche/mouche-tête est marquante. La séquence finale est peut-être de trop mais rien qui ne gâche la vision panoramique de La Mouche Noire.

"Into space... a stream of cat atoms..."

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Kino_Belle compilation musicale... mouahaha ! A Complete Unknown ne suit heureusement pas le schéma biopic de base. La reconstitution d'une certaine époque et de ses lieux emblématiques est certes cool, et le témoignage de cette transition du bébé folk à l'ado électrique est chou, mais il faut bien avouer que les 2h20 du métrage ne casse pas vraiment la baraque. On saluera quand même les performances, de Timmy qui devient Bobby et big up à Edward Norton !

"You know, you're kind of an asshole Bob."

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Shadowz_The Bitter End. Bon, je ne suis clairement pas rentrée dedans. La première partie est la plus réussie, le fantasme de l'enfance et de la mort dans une grande maison, l'atmosphère mystérieuse, les couleurs... ça me parle. Après ça, je dois bien avouer que le côté eroto-sensoriel n'a pas suffit à me sortir de l'ennui....

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Kino_Le concept expérimental ne m'a pas totalement accrochée même s'il y'a des parties intéressantes: les tableaux d'Histoire, la portée du nom, la musique, la mise en abîme...

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Idéaux par million ! Merveilleux bras de fer entre un bon et naïf poète au tuba, et le reste d'un monde artificiel corrompu par le profit. Gary Cooper est une petite perle qui joue parfaitement le grand enfant gentleman au grand coeur. Capra est décidément un cinéaste qui redonne un peu d'espoir en l'humanité dans un monde de brutes individualistes :)

"People here are funny. They work so hard at living they forget how to live."