Malgré le succès qu'il a rencontré à l'époque, il m'aura tout de même fallu m'y reprendre à 2 ou 3 fois pour réussir à faire d'une traite ce fameux « World of Goo ». Non pas tant qu'il soit difficile ou que sa durée de vie soit rebutante, loin de là. S'il m'a fallu une bonne quinzaine d'années pour le boucler, c'est clairement à cause d'une bonne poignée de petites choses agaçantes que le titre se traine ici et là à commencer par cet espèce d'humour forcé, un peu fou et absurde qui imprègne plusieurs aspects du jeu. Visiblement, beaucoup de monde trouve cela amusant, certains vont même jusqu'à s'imaginer une critique du grand capital, de la société de consommation ou je ne sais quelle c*nnerie du genre blindée des stéréotypes habituels... Pire encore, certains choix malheureux opérés par les développeurs en matière d'ergonomie laissent perplexe dans la mésure où ils rendent le jeu imprécis et la navigation pénible. Mais és outre tous ses défauts, « World of Goo » reste une expérience à la simplicité percutante et remarquablement intuitive, rien d'étonnant à ce qu'il ait inspiré bon nombre de "builder puzzles" par la suite.
Points positifs :
- L'originalité du concept
- Gameplay simple et intuitif
- Une physique assez réussie
- Une courbe de difficulté plutôt satisfaisante
- Sound design et musiques efficaces
- Souvent gratuit ou à très petit prix
Points négatifs :
- Un remarquable générateur de frustration
- Prise en main perfectible
- Les mouches "undo"
- Un menuing très limité
- Un peu light en terme de contenu