The Last of Us par Shua

24h après, j'ai encore du mal à digérer la fin de The Last of Us. Vous savez, c'est comme terminer une série qui vous a ionné pendant des mois entiers : le clap de fin tant redouté est arrivé et vous vous retrouvez seul devant un générique, avec cette impression de laisser filer un très bon pote qu'on ne reverra jamais. Après seulement 15h de jeu, Naughty Dog réussit à faire naitre ce sentiment et à décrocher une larme, peut-être. Ce constat reflète toutes les qualités du jeu : un scénario ionnant emmené par une narration parfaite, des personnages attachants et maltraités, de la tendresse fluffy, une violence froide, un gameplay juste et efficace, de l'émerveillement, mais surtout une maitrise du rythme qui fait toute la différence. Putain, ça en fait des qualités.

En dehors des 2 premières heures qu'on qualifiera simplement de réussies, on accède ensuite à un récital dont nait un attachement sincère à l'oeuvre. C'est le genre de jeu que tout studio aimerait créer et c'est pour ça qu'on en parlera encore dans 5 ou 10 ans.