Sauf une fois au chalet

The Cabin Factory (2024) est encore un de ces jeux des différences horrifiques que j’ai terminé hier chez mon frangin. C’est vrai que le genre a le vent en poupe sur internet depuis deux ans environ, et ce n’est ni mon premier, ni mon dernier. Cette fois, les développeurs d’International Cat Studios ont eu l’idée originale de nous livrer... des maisons hantées à er au peigne fin. Vous incarnez une employée d’une entreprise nommée Cabin Factory, et votre mission est simple : rentrer dans les maisons livrées via un tapis roulant industriel, et y repérer la moindre anomalie. En réalité, il s’agit toujours du même chalet en bois, avec la même architecture, mais certains objets, personnages ou événements changent subtilement. Dès que vous repérez quelque chose qui bouge vous devez ressortir illico et appuyer sur le bouton "Danger" placé sur un pupitre dans l’usine. Si tout semble normal, c’est le bouton "Clear" qu’il faut activer. Et ainsi de suite jusqu’au dénouement. L’objectif : repérer huit anomalies sans se tromper pour finir l’aventure. Pour décrocher les 100 % des succès Steam, on a mis environ 1h30, mais le jeu peut se terminer beaucoup plus rapidement dès qu’on connaît les anomalies par cœur. À l’image de Platform 8, The Cabin Factory verse dans l’horreur et le paranormal, avec une ambiance franchement réussie. Il est d’ailleurs possible de mourir (je n’en dis pas plus). Contrairement aux jeux de Kotake Create, ici, une sombre histoire de famille sert de toile de fond, ce qui est appréciable. Vous en découvrirez les contours petit à petit, au fil de vos essais et des événements anormaux croisés.

Pour 2,99 € sur Steam, je ne peux que vous le recommander. C’est court, malin, efficace. Pour les hésitants ou les flipettes, sur mon trouillomètre maison, je lui mets un 5 ou 6/10. Rien d’extravagant, ne vous inquiétez pas, ça se fait très bien.