Tout commence par une banale disparition. Facile, surtout quand on incarne le plus célèbre des détectives : Sherlock Holmes. La loupe dans une main et la pipe dans l’autre, l’enquête aurait dû se régler en moins d’une heure.
Sauf que le développeur Frogwares a décidé d’intégrer au monde de Conan Doyle l’univers de Lovecraft. Et quand le dieu Cthulhu s’en mêle, la disparition se transforme vite en une plongée dans l’étrange et l’horreur. Une énigme surnaturelle pour le plus rationnel des enquêteurs.
La force du jeu est ce mélange de deux univers littéraires forts et, au final, parfaitement compatibles. Le scénario est très bien que ce soit dans les dialogues ou les péripéties. L’enquête est bien rythmée entre investigation (recherche d’indices, dialogues, etc.), analyses en laboratoire des éléments récupérés et quelques casse-têtes. Cette disparition qui s’est déroulée à un pâté de maison du 221b Baker street va vous conduire sur la Tamise, la Suisse ou la Louisiane.
L’action se déroule en 3D subjective, vous pouvez ainsi fouiller tous recoins d’une pièce. Il faudra d’ailleurs être très attentif pour déceler le moindre indice. N’est pas Sherlock Holmes qui veut !
Petite déception, le graphisme n’est pas à la hauteur du scénario. Les développeurs ont fait le minimum syndical. La modélisation des modèles est plus que correcte mais on regrette que les rues de Londres soient si désespérément vides.