Voilà ce qu'on a envie de dire aux personnages et à Tim Schafer si on lance le jeu sans être prévenu de ce qu'on va y trouver.
Moi, j'étais prévenu.
Et ça m'a pas empêché d'être extrêmement indécis (et de l'être encore) dans la compétition "Qui est le personnage le plus barje?".
Psychonauts, dans sa forme, c'est un jeu de plates-formes classique, qui marche sur les traces de Jak/Ratchet/Sly (et d'autres avant, hein ^^) sans se poser trop de questions ou trop oser.
Bref, c'est beau, c'est bien foutu, bien animé, sympa à jouer, avec des bonus en pagaille à récolter...Mais rien de bien nouveau de ce côté.
Non, la force de Psychonauts, c'est son fond.
D'abord, l'idée.
Des Psychonautes.Des agents capables d'entrer dans l'esprit des gens pour foutre le bordel dans leur psyché, régler leurs problèmes, voler des idées...
Et ça nous offre des niveaux au design de grand malade (grosse mention à Fred Bonaparte, là, pour le coup), qui, chacun, synthétisent parfaitement le caractère du concerné (Sacha Nein, par exemple, a un esprit tellement cloisonné et organisé que le niveau est de base un simple cube bien compartimenté).
Quant au design des personnages, la plupart sont incroyables d'absurde.
L'humour est particulièrement efficace.
Si on va encore plus loin dans le fond, on a une réflexion sur la psyché, développée par les dialogues avec Ford Cruller.
Psychonauts, c'est de l'absurde, du fun, des idées géniales, une réflexion bien présente, le tout dans un emballage bien foutu.
Un excellent jeu de plates-formes, du pur Tim Schafer, et une ambiance visuelle que ne renierait pas Tim Burton.
A découvrir, parce que c'est magnifique =)
Un Psychonauts 2 un jour, messieurs les éditeurs?
Tim veut le faire, lui, en tout cas.