Ni no kuni... Je lui en veux terriblement !
Il est pour moi comme un ami, un membre de la famille que vous aimez mais qui vous poignarde dans le dos ! Si bien que l'on voudrait continuer à l'aimer...Mais c'est impossible !
Pensez donc ! Un RPG avec du ghibli à l'intérieur ! Il n'en fallait pas plus pour mettre en branle mon impatience légendaire.
Et bien que je me méfie de Level-5, développeur dont je n'ai jamais compris la côte d'amour dont il semble jouir, je surveillais chaque annonces/news/test concernant le jeu jusqu'à sa sortie française.
Nous avons donc une impatience démesurée, l'espoir d'un titre merveilleux, mon "fanboyisme ghiblesque" (Oui j'aime inventer des termes qui provoquent des angines lorsqu'on les prononce) et mon habitude qui consiste à soutenir les sorties JRPG au pays de Michel Galabru . Autant dire qu'avec tant d'attente, le risque de la déception était énorme.
Et elle le fut mes amis ! Ce n'est plus un coup de poignard dans le dos dont il est question, mais d'un coup de tronçonneuse !
Ça démarre plutôt bien ; transporté par l'univers enchanteur si cher à mes yeux, une musique de Joe "Dieu" Hisaichi et un début ma foi émouvant je me confonds mentalement en excuse d'avoir pu douter d'un ami.
Alors autant vous prévenir avant d'aller plus loin : Non, je n'ai pas fini le jeu ! (Je me suis arrêté après avoir récupérer le dragon).
Je ne l'ai pas fini en raison d'un gameplay d'une pauvreté affligeante !
Je fais partie de cette caste de joueurs/farmer chinois qui prends plaisir à Leveler comme un porc ! Plutôt conciliant avec les systèmes de combat, je parviens bien souvent à trouver des qualités aux plus critiqués d'entre eux, méritant ainsi mon titre de shidoshi du levelling. Mais voila, sur ni no kuni j'ai DÉTESTÉ LES COMBATS !!!!
Premièrement : les familiers, tous plus horrible les un que les autres ne donnent même pas envie de se casser le c** à trouver les plus rares ou les plus forts. J'ai garder ceux de base tout au long de ma partie.
Deuxièmement : La difficulté totalement hasardeuse et mal équilibré ! (L'aversion pour le levelling que le jeu m'a procuré y est peut-être pour beaucoup) et les combats de boss qui consistent en gros à attendre que cet empaffé nous lâche des orbes dorés pour déclencher de supers attaques ou récupérer des PM/PV.
Alors, oui j'en veux à ce jeu que j'avais envie de chérir de tout mon coeur de gamer ! Mais rater les combats dans un RPG c'est disqualifiable sans rémission !
Et je ne parle même pas des quêtes annexes répétitives à souhait consistant bien souvent à redonner un sentiment que son hôte semble avoir perdu : La bonté, la foi, etc.
Dommage ! Je m'en veux, je lui en veux, je suis triste, car la naïveté de l'histoire ne me gênait pas plus que ça. Je ne m'attendais à rien de dark de toutes manières.
Désolé mon petit Ni No Kuni, mais je ne peux pas te pardonner cette trahison! OUSTE !
OST écouté durant la rédaction de cet humble avis : Ni no Kuni OST et Ponyo OST.
Modifiée
le 17 juil. 2013