Nul
On s'ennuie terriblement, je m'attendais à un jeu plateformer cliché, mais pas chiant à ce point. Ok les décors sont beaux, mais le gameplay est d'une lenteur et d'une répétition... Y'a rien...
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le 11 nov. 2024
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Je trouve qu'on emploie pas assez le qualificatif de "ridicule" pour parler des oeuvres artistiques, et des jeux vidéos a fortiori.
Pourtant, Neva est un jeu ridicule, un jeu qui mérite que l'on s'en moque. Quelque part entre une Princesse Mononoke sans Sucre et un Ori sous calmants, Neva propose une aventure de 4 heures qui en semblent 40.
Si le jeu n'est pas totalement dépourvu de qualité (visuelle notamment, quoique), ses défauts sont tellement énormes, tellement grossiers et tellement pénible qu'il ne nous laisse pas d'autre choix que de le mettre au pilori et de lui jeter nos tomates les plus mures.
Neva, c'est un plateformer action atmosphérique 2D mal foutu, qui nous met dans la peau d'Alba, une guerrière accompagnée de Neva, son loup-cerf, qui lutte contre une corruption noire qui détruit leur terre et qui finira [SPOILER] par emporter Neva elle même au terme d'une lutte héroïque. C'est beau. C'est beau ? Oui, parce que c'est triste.
Et, en résumé, c'est ça, Neva. Durant les 4h de runtime, le jeu insiste pour nous faire ressentir la beauté, qui nait de la tristesse (sans y arriver). Qu'importe qu'il faille er des minutes entières à ne rien faire qu'orienter le stick vers la droite pour que le jeu nous montre tout les splendides (mais tristes) paysages qu'il a à nous montrer. Qu'importe qu'il faille SANS CESSE aller câliner le clébard pour avoir le droit de continuer à orienter le stick vers la droite.
Qu'importe les hitbox aléatoires, la physique molle et pesante du personnage, les ennemis avec un nombre de PV variable non pas en fonction de leur nature, mais du rythme que Neva essaie de se donner, ôtant tout semblant de consistance dans les affrontements.
Qu'importe enfin l'abominable que dis-je, l'épouvantable bande originale de Berlinist digne des pires mièvreries d'Hans Zimmer, qui s'étire sans cesse sur les tableaux numériques de Neva, et dont les envolées lyriques lors des combats sont avortées immédiatement par la brièveté de ceux-ci.
Bref, Neva est une purge, une daube, et un jeu profondément ridicule. Il n'apporte rien au médium, il ne grandit ni Nomada Studio (Gris) ni Devolver. Un jeu qui à de défaut de se jouer, vous regarde en train de le regarder se regarder. 2/10 Never again.
Créée
le 24 févr. 2025
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