Cadre
Terminé le jeu sur switch en 10h d’après le compteur (et 16h au total). Tout fait en mode portable.
Le jeu
Les premières fois font toujours quelque chose, il paraît. Metroid Dread est mon premier Metroid. Alors, c’est le grand amour ou les deux minutes douche comprise ? Verdict.
On prend donc le contrôle de Samus qui se retrouve sans ses pouvoirs (comme par hasard) sur une planète au nom incongru. Le postulat de départ est très basique : il faut retrouver son vaisseau et quitter la planète. On va donc parcourir différentes zones, entrecoupées par des voyages nécessaires (chargements) pour retrouver ses pouvoirs et une sortie vers notre vaisseau.
Seulement voilà, le grand méchant du jeu a décidé de nous mettre des bâtons dans les roues, à commencer par des alie… enfin, des EMMI. L’originalité de ce Metroidvania (mais est-ce vraiment un Metroidvania et pas plutôt un Metroid ? Vous avez quatre heures) réside dans ses phases de poursuite/évitement avec les EMMI. Et… c’est assez casse-pieds. Car on avance à l’aveugle dans des zones EMMI avec un EMMI qui nous tombe dessus au hasard. Il est possible de le berner, mais cela ne dure jamais vraiment bien longtemps.
Le schéma est toujours le même : traverser les zones EMMI jusqu’à activer un laser suffisamment puissant pour se défaire de l’EMMI de la zone. Et c’est toujours la même chose. De la même façon, les pouvoirs vont se débloquer au fur et à mesure de l’avancée sur la planète, avec de multiples allers-retours entre les zones. C’est assez bien fait car on ne se perd jamais vraiment, même si l’objectif n’est pas indiqué. Le hic, c’est que l’exploration devient secondaire.
Et donc, on avance comme cela dans un schéma de gameplay ultra-répétitif entre des zones assez génériques pour finir par affronter un mid-boss puis un boss. Et voilà, c’est la fin. OK.
Ce que j’ai moins aimé
Clinique dans son exécution : la routine s’installe vite
L’histoire vraiment anecdotique
Le recyclage des mid-boss :souffle:
Les ages EMMI redondants
Pas assez permissif dans ses mouvements + les combinaisons de touches lourdingues
Pas trop d’exploration
Des ages casse-bonbons
Pas trop de variété dans les décors, on ne voit pas vraiment les transitions entre les zones
La zik d’ascenseur (ça e bien pour les transitions de zone cependant)
Ce que j’ai aimé
Gameplay nerveux
Très propre graphiquement, même si assez dépouillé (mais je préfère ça qu’un jeu qui rame)
La combi de Samus très jolie
Bon rythme
La montée en puissance de Samus
La gestion des dégâts un peu trop punitive, car cela force vraiment à connaître chaque boss et finalement, une fois que les patterns sont acquis, on roule dessus
Conclusion
Mon incursion dans la série Metroid se fait de manière mitigée, la routine le définit bien. Même si le jeu présente un petit côté addictif (envie d’avancer), il n’en reste pas moins des ages agaçants voire frustrants. Une exploration réduite à une peau de chagrin vient plomber un peu le tableau global.
6/10