Si chacun peut se reconnaître dans la peau de ce puceau timide peu à l'aise avec les filles, tout dérape très vite avec l'apparition d'une gentille fée un peu délurée qui le transformera en bête de drague. Sa mission sera de conter fleurette à toutes les filles des environs qui, comme dans la vraie vie, possèdent toutes leur propre personnalité.
La première phase consistera à faire connaissance pour mieux la mettre dans son lit. Premier écueil, les questions/réponses (en anglais, le jeu n'est pas traduit) sont vites répétitives. Le processus est en fait le même pour chacune de ces jeunes femmes. En savoir le plus sur elle (ce qui conduit à gagner des points indispensables pour améliorer son personnage), lui offrir des cadeaux, lui proposer un rencard pour remplir une barre de coeurs et une fois remplie, proposer une ultime sortie impérativement de nuit pour avoir les joies d'une nuit bien remplie.
Cette barre de cœurs ne se remplit en fait pas toute seule. Chaque cœur est gagné grâce à la réussite d'un rendez-vous. C'est là que le jeu devient assez stratégique. HuniePop n'est pas qu'un banal jeu érotique. C'est un Mach 3 où les symboles à aligner doivent correspondre au trait de caractère dominant de la donzelle afin de marquer le plus de points possible. Les mouvements ne sont pas illimités. Il y en a vingt pour réussir chaque tableau sauf pour la scène de cul où il faut atteindre un score déterminé le plus rapidement possible.
Faire connaissance et parvenir à coucher avec chacune des filles déverrouillent des images de plus en plus explicites. La version Steam est censurée mais un patch sur le net est facilement trouvable et installable dans les fichiers du jeu.
Après, vu la manière dont il est facile de consommer du porno grâce à internet, ces images n'ont rien de si incroyables non plus. Et puis le jeu est intégralement dans la langue de Shakespeare et vu mon niveau assez moyen, je n'ai pas tout saisi non plus. Et puis comme si la finalité dans une relation était qu'elle finisse à quatre pattes avec du foutre partout...Moi qui suis, euh, doux et romantique, je suis profondément choqué.