Guacamelee! 2 par Baron Samedi

Guacamelee ! 2 : Juan Aguacate a sauvé le monde il y a 7 ans grâce à son incroyable don pour les prises de catch. Son ami vient le chercher car une nouvelle menace risque de détruire le Mexique, ainsi que l'univers.

Et voilà un Métroidvania complètement barré, dans un univers que je ne n'avais jusqu'alors jamais rencontré dans un jeu vidéo. Ambiance Mexicaine au taquet : sombrero, piñata, cactus, nachos, mariachis et guacamole, olé !
On incarne donc un catcheur qui va mourir immédiatement pour pouvoir "switcher" entre le monde des morts et celui des vivants, débloquant ainsi des interrupteurs et/ou des erelles, faisant disparaitre des murs, ou apparaitre des dragons.

L'aspect recherche est assez anecdotique, on progresse en ligne droite et on revient parfois à quelques endroits pour débloquer des ages grâce à de nouveaux pouvoirs. L'aspect plateforme est bien accentué, et à la limite du réalisable, surtout pour les salles optionnelles. J'ai abandonné bon nombre de bonus tellement la dextérité nécessaire pour les obtenir n'est pas humaine.

Le jeu est truffé de belles idées, et bourré de références à des jeux très connus : de Street fighters à Final Fantasy. Tout comme dans Métroid, on peut réduire sa taille pour er dans de petits ages... En se changeant en poule... Qui devient d'ailleurs redoutable, tant dans ses déplacements que dans ses attaques. Elle peut même pondre des oeufs : compétence inutile, mais essentielle si l'on veut sauver le monde. Une super compétence permet de se transformer à de rares occasions en gigantesque poulet tueur et immortel : très fun !

Les différents combos se débloquent chez des maitres d'apprentissage, puis s'achète avec des pièces récupérées sur les monstres ou dans des coffres. On a largement de quoi tout débloquer à la fin du jeu.

Mon seul regret se portera sur les décors, qui sont finalement très peu variés, assez laids et lassants.

Un jeu très sympa donc, qui se termine en 12 heures environ, sans réelles difficultés dans les combats, mais certains ages plateformes rendent fous.