Enslaved: Odyssey  to the West
6.5
Enslaved: Odyssey to the West

Jeu de Bandai Namco (2010PlayStation 3)

Sympa mais mal finalisé.

Un avis assez mitigé pour ce Enslaved qui est globalement un bon jeu mais qui cumule trop de défauts pour faire partie des incontournables de la gen.

Son principal problème réside dans sa mauvaise optimisation et sa réalisation qui laisse à désirer. Il en résulte donc des chutes de framerate et autres bugs sonores, de collisions, de scripts qui ne se déclenchent pas voir même de chargement de checkpoint. Pas au point de gâcher complètement l’expérience de jeu mais qui nous feront tout de même pester à plusieurs reprises. Vous êtes prévenus. Parmi les défauts, on note également une maniabilité hasardeuse et une impression que le rythme est souvent cassé à cause du personnage de Trip trop souvent à la ramasse ou simplement de phases de plate-forme mal incorporées. Pour finir, le scénario est plutôt quelconque, il nous conte une histoire sympa mais qui ne transcende pas pour autant.

Heureusement cependant, et j’en arrive aux points positifs, la fin est assez bien pensées et je l’ai trouvée plutôt convaincante. On apprécie également l’univers proposé : un monde post-apocalyptique mais dans un tout autre style que ceux dont on a l’habitude de voir. Les décors sont très colorés, tantôt pleins de végétations, tantôt dans un style plus industriel, mais toujours avec un certain charme (malgré une baisse d’inspiration sur la seconde moitié du jeu). Enslaved jouit également d’une bonne mise en scène et d’animations superbement travaillées rendant le tout vraiment plaisant à regarder. On aime également certaines phases de jeux complètement inattendues qui nous permettent de nous balader plus librement grâce au « nuage », une sorte de plateforme magnétique nous faisant léviter au dessus de l’eau ou de la terre à des vitesses vertigineuses. Et pour conclure, on se doit de mentionner la performance des acteurs (dont l’un d’entre eux n’est autre qu’Andy Serkis qui endosse le rôle du héros principal) qui, grâce à leurs talents, ont donné vie aux personnages et participent grandement à l’ambiance du soft.

En bref, Enslaved est un jeu qui aurait gagné à être mieux finalisé. Il reste malgré tout plutôt sympa, mais n’arrive hélas pas à se hisser aussi haut qu’on l’aurait espéré.
6
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le 8 sept. 2013

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2 j'aime

Gilraën

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