Car force est de reconnaître que, si Dino Crisis garde quelques points communs avec son prédécesseur, il pousse les potards de l’action assez loin : on débute avec un bon paquet de balles, et le compteur de points très arcade, qui s’active lorsqu’on commence à tirer sur les dinosaures qui vont apparaître de manière incessante, traduit l’intention des développeurs.
Ce qui fait qu’en 10 minutes de jeu j’avais déjà tué 30 dinosaures, et compris que la formule classique du survival PS1 n’allait pas être utilisée sur ce jeu-ci. Les dinosaures spawnent dans tous les sens (parfois de manière injuste en bordure d’écran, mais ons), et la pression constante générée par le fait de se faire attaquer en continu est après tout une autre manière de transcrire le fait d’être entouré d’une faune hostile.
D’autant que gameplay arcade n’est ici pas synonyme de facilité excessive, car, si Dino Crisis n’est pas réellement un survival, il vous verra tout de même régulièrement reer sous les assauts des reptiles carnivores.
Ils sont nombreux, assez agiles, ne se combattent pas tous de la même manière, et tout ça rend le jeu assez dynamique et intéressant. Seuls les ptérodactyles m’ont gonflé, en étant trop agressifs et trop difficile à viser. Quelques scènes d’action différentes sont prévues, et vont apporter une variété bienvenue à votre périple.
Périple qui vous verra contrôler deux personnages différentes ( <3 Resident Evil 2), et suivre une intrigue un peu bêbête mais au dénouement assez réussi. Le tout en moins de 6 heures, parce que le jeu est clairement très court.
Mais c’était très fun le temps que ça durait, alors ne boudons pas notre plaisir.
16/20