Rapport d'exploration du Jurassique n°1
Nom de l'agent : Dylan
Suite aux événements d'il y a dix ans relatifs aux expérimentations du docteur Kirk, qui s'étaient conclus par la désintégration de l'île dans une explosion gigantesque, le gouvernement a crû bon de classer l'affaire. Ah non excusez-moi : de reprendre les mêmes expériences en prenant encore moins de mesures de sécurité que la dernière fois. Il en a résulté le déplacement de toute une ville vers le é. Nous étions un groupe d'une centaine de soldats, dont la mission était de récupérer les survivants et les données relatives à ce bond dans le temps.
Après une attaque en règle de notre campement de départ, incluant un bon millier de raptors et un T-Rex, nous n'étions plus que trois survivants. Je confesse, après lecture du rapport de l'agent Matarishva, avoir eu peur d'une future rencontre avec les raptors : dans le complexe, il fallait plusieurs balles pour les tuer, ils étaient maîtres de l'embuscade et des attaques surprises, on ne savait jamais vraiment d'où ils pouvaient sortir...
Or ici, les dinosaures tiennent plus du trophée de chasse que de la menace omniprésente. Dans la succession de couloirs (de jungle???) que j'ai pu explorer, les raptors ne venaient que de plusieurs endroits précis et deux balles de nos armes de base, soit un glock beretta calibre 20 et un fusil à pompe chargé à la chevrotine, suffisaient largement. Par ailleurs, les survivants avaient un système étrange pour économiser les munitions : chaque dinosaure tué rapportait des points, en tuer plusieurs d'affilé permettait de faire un combo qui rapportait plus de points, et ces points permettaient d'acheter armes et munitions, ainsi que d'améliorer les armes que nous possédions déjà. En clair, plus de sentiment d'avoir à économiser chaque balle et de ne jamais trouver les munitions que l'on voudrait pour son arme la plus puissante. J'ai fini mon exploration de la première zone en tirant allègrement des missiles à tête chercheuse, car à quoi bon faire preuve de prudence et de sens tactique lorsqu'une arme achetée au prix d'une centaine de bestioles abattues peut faire le boulot à votre place? Il y eut même des cas où, nous déplaçant d'une zone à une autre, des dinosaures nous poursuivaient et où nous n'avions plus qu'à leur tirer dessus au fur et à mesure qu'ils arrivaient, comme dans un jeu d'arcade.
Reste que de plus grosses bestioles, alosaures, T-Rex, tricératops et giganotosaurus nous poserons toujours quelques problèmes. Mais il n'en va pas de même pour les systèmes de sécurité, qui sont pour la plupart d'une simplicité enfantine dès lors qu'on en a compris le principe. Mon safari a ainsi duré quelques heures, très plaisantes du fait de l'action permanente et des rebondissements que notre exploration a connue. Néanmoins ai-je dû anéantir l'écosystème et n'ai pas eut plus de difficultés que cela à le faire, n'ayant rencontré qu'à de rares moments de réelle résistance, et encore contre des monstres qui ne pouvaient être tués par des armes conventionnelles. RAS.