Une question vous taraude ? Mieux vaut mettre les choses au clair tout de suite : non, Deus n'a rien à voir avec Deus Ex !
Cette simulation de survie se veut comme étant la suite de Robinson's Requiem, s'est retrouvé donc tout logiquement développé par le regretté studio français Silmarils, anciennement basé en Seine-et-Marne, et fermé en 2003. Voilà pour la partie historique, attaquons nous à au gros du sujet : qu'est-ce que Deus ? Un titre hybride comme on n'est pas prêt d'en revoir, une sorte de FPS mettant en avant la notion de survie de manière poussée et dans lequel il vous faudra (à la manière d'un MGS3) prendre en compte tout un tas de facteurs pour espérer entrevoir un jour le bout du jeu.
Vous incarnez Trepliev, un chasseur de prime explorateur de systèmes aliens à ses heures perdues. La tâche que l'on vous a confié est malheureusement dans l'ère du temps, puisqu'elle consiste à sauver un laboratoire scientifique tombé au mains d'un groupe terroriste, appelés les Crusaders. L'an 2165, nous voilà fraichement débarqués sur Alcibiade, terre hostile peuplée de diverses ethnies vivants dans leurs camps de fortune, également par des intelligences artificielles de type "Robocops névrosés", auquel il est fortement déconseillé de se frotter à main nues ! Un bon point pour ce bestiaire varié, composé au total d'une quarantaine d'ennemis qui viennent tromper la lassitude. D'autant que, pour survivre dans l'univers de Deus, le joueur devra renouer avec ces basiques qui ont permis à l'espèce humaine d'évoluer, réapprendre a trouver sa pitance dans la nature ! Vous gouterez ici aux joies de la chasse, de la cueillette, à la confection de vêtements en peaux d'hommes-lézards ou d'autres matières glanés ça et là ; mais c'est surtout grâce à son système pointu de santé qu'il se démarque de la concurence.
Dans ce domaine, aucun autre jeu ne peut lui tenir tête. Il vous faudra ménager vos forces en veillant par exemple à dormir régulièrement, faire attention à ne pas tomber malade en ingurgitant de la nourriture avariée/toxique, ou en vous exposant à des températures extrêmes, ne pas laisser une vilaine blessure s'infecter au risque de la voire dégénérer en gangrène, etc... Les risques vitaux encourus sont donc nombreux, mais pour y palier vous aurez à disposition une interface s'apparentant à un bloc opératoire, qui vous évitera de périr bêtement dans la douleur.
On y contrôle son état de santé via divers capteurs, mais elle permet également d'avoir accès à toute une pharmacopée allant du simple antalgique à la pastille de cyanure ; en ant par les indispensables bandages, fils à suturer, garrots et autres cutter laser pour amputer dans l'urgence un membre condamné...
Dire que Deus n'a pas prit une petite ride visuellement serai mentir, mais à une heure ou les FPS deviennent souvent plus génériques et se reposent grandement sur leurs acquis, ce serait bouder bêtement une expérience unique que de ref de s'y essayer. Surtout si vous n'êtes pas effrayé par les oldies et qu'un Robinson Crusoé moderne sommeille en vous !
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