Plus les années ent et plus je suis tant surpris que les différents épisodes de la série Castlevania soient toujours restés pour moi des découvertes à posteriori !
Bien que j'ai joué à de nombreux jeux de la NES pendant ses heures de gloire, ce n'est effectivement qu'à la fin des années 90, grâce à l'émulation que j'ai découvert les 3 premiers épisodes de la série de plateformer/action de Konami. Emballé par la bande son, et malgré mes piètres qualités de joueur, ceux-ci m'avaient impressionnés.
A cette époque, les épisodes Super Nintendo sont déjà sortis, et même la PlayStation s'est offert un tout nouvel épisode qui transcende le genre... Je n'aurais jamais l'occasion d'y jouer.
Ce n'est donc qu'en 2024 que je parviens à mettre la main sur cet épisode Harmony of Dissonance sorti il y a 22 ans sur la Game Boy Advance, cette console que je boudais à l'époque du haut de mes 24 ans, bien trop occupé à jouer sur ma PlayStation 2 !
Pourtant, dès le début de l'aventure, la qualité visuelle et les effets spéciaux de cet énorme Gholem qui vous poursuit donnent le ton d'un Castlevania dans l'esprit 16bits survitaminé !
Très vite, je vais me confronter à un élément nouveau pour moi dans la série, même s'il a peut-être déjà été implémenté entre les épisodes SNES et celui-ci. Harmony of Dissonance ne se joue pas de manière linéaire. Il faut explorer, chercher son chemin, revenir en arrière. Voilà qui fait un peu penser à Super Metroïd, lui aussi découvert tardivement.
A cela s'ajoute une petite couche d'évolution du personnage, des armes et armures à ramasser, des sortilèges à apprendre... Très vite le tout devient assez grisant, autant que le plaisir que m'avait apporté Dead Cell !
Voilà qui est évidemment cocasse, puisque ce dernier s'inspire évidemment de la série Castlevania ; )
Mauvais joueurs, je me suis évidemment fait tuer lors de la rencontre avec un premier Boss, mais qu'importe j'avais déjà été séduit par les nombreux petits éléments de gameplay et visuels qui ont ponctué ma progession : l'animation de la chaine, notre arme principale, les reflets, les ombres, les morceaux de murs qui s'effondre pour proposer de nouveaux ages, les effets spéciaux de nos pouvoirs... Finalement, c'est peut-être l'aura bleu autour de notre personnage principale que je trouve un peu dommage, même si j'ai bien compris qu'il est surtout là pour donner de la visibilité à ce dernier sur le petit écran de la Game Boy Advance !
Evidemment, je ne peux pas clôturer ce test sans me dire que Wolfling, le titre que développe actuellement Lazycow pour le Commodore 64 puise bien plus que je ne m'en rendais compte dans l'évolution de la licence Castlevania avec intégration d'exploration, et ce n'est que tant mieux !