On aimerait dire oui à Yes Man. La première partie nous le laissait penser, jusqu’à l’inévitable romance fleur bleue qui faitt basculer le film dans une prévisibilité contrariante. À partir de ce point de non-retour meurt la folie et s’enchaînent les lourdeurs le long d’une linéarité scénaristique tant redoutée. C’est gentillet, trop gentillet pour satisfaire les attentes générées par un début prometteur ; et il y a cette composition musicale insipide – le propre des comédies romantiques mal fichues – à grands coups de guitare monosyllabique qui rythme désormais une impression d’on a déjà vu ça mille fois. Dommage car Jim Carrey, en pleine forme, livre une incroyable performance. Ébauche d’une œuvre subversive à laquelle fait cruellement défaut un réalisateur audacieux. Restent quelques moments hilarants qu'il ne faut pas bouder.

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le 12 déc. 2018

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Fêtons_le_cinéma

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