Précédé de quelques signes avant-coureurs (Le Pirate, Ziegfield Folies...) Un jour à New-York est un film historiquement important car il ouvre une période dorée des comédies musicales américaines - qui avaient déjà connu un sommet dans les années 30, il est vrai, avec les délires visuels de Busby Berkeley.
Ce film n'est pas exempt de certains défauts : la scène finale à Coney Island est vulgaire et ratée, les raccords extérieur - studio pas toujours heureux, les comédiens en font beaucoup (et certains en font même trop) et enfin les numéros musicaux sont inégaux, même si on compte déjà plusieurs séquences mémorables annonçant la trilogie fantastique : Un Américain à Paris, Chantons sous la pluie et Tous en scène. Film enjoué à l'enthousiasme communicatif, toutefois, à réserver aux amateurs du genre, car tant l'histoire que le jeu des acteurs sont empreints d'une certaine naïveté, voire d'une légère puérilité. Les Américains sont de grands enfants parfois... Mais ici on leur pardonnera leur euphorie post-seconde guerre mondiale bien volontiers.