Il est très délicat de faire une critique sur Toy Story. Car en plus d'être un titre mondialement connu et reconnu, il est mon Pixar préféré, pire encore, le meilleur film toutes catégories confondues. J'ai grandi avec ce film, et je vais certainement manquer d'objectivité lors de la critique, qu'importe.
Le 15 juillet 2010, séance de 15h30, salle 2 (Oui, j'ai gardé le ticket, oui j'ai été voir le film un jour après sa sortie, la honte m'accable), je crois que c'est la première fois que j'allais au cinéma avec une si grande envie de débourser 11€90. Heureusement que j'avais déjà les lunettes 3D. Une stéréoscopie qui ne sert strictement à rien.
Je m'assois, en attendant impatiemment le début du film, comme un petit enfant à qui on aurait promis monts et merveilles, manquait plus que mes deux parents pour me tenir la main.
Andy a grandi, tout comme nous, et on voit les jouets délaissés. J'assiste aux tentatives désespérées de Woody & Cie pour attirer l'attention du jeune homme, en vain. Rien que là, ça pince dans mon petit coeur. Je vais er tous les moments où j'ai eu un pincement, car sinon on a pas fini. Outre les agitations de mon palpitant, je constate un film beau et très bien animé -comme toujours avec Pixar-, respectant à merveille l'univers Toy Story.
Un scénario qui, à l'instar d'Andy, a gagné en maturité, rejoignant un peu celui du premier dans la "méchanceté" et un certain "malaise", tout en allant plus loin. Dans le premier on avait l'ado turbulent (Sid) qui faisait des expériences complètement barrées avec ses jouets, ici on a le droit a une boule de fraise laissée pour morte et remplacée par sa propriétaire, qui contraint un bébé en plastique et un clown au même sort. (Eux n'avaient pas été remplacés.)
Toujours beaucoup d'action, d'ingéniosité dans ce monde de jouet. J'en reste toujours sur le cul d'ailleurs, de voir tant d'idées, de bonnes idées.
J'ai noté pas mal de références : Au Roi Lion (Pumba) avec : "C'est MONSIEUR côte de porc !" ; Mon voisin Totoro avec... Bah la peluche Totoro ; Mission Impossible : Woody qui tombe de l'arbre avec sa ficelle ; Le Singe de Stephen King : Baah, le singe avec ses cymbales qui s'occupe des caméras. Et d'autres que je dois oublier. Des clins d'oeil, certes, mais qui n'étouffent en rien l'identité de Toy Story.
Niveau émotions, je crois que j'ai jamais fait autant le yo-yo dans un film. ant sans cesse entre la petite larme de chérubin, aux rires d'enfant. La première fois que j'ai vu Buzz parler espagnol, j'ai cru mourir de rire tellement l'animation du jouet est magnifique. Et toutes les fois que j'ai vu la fin du film, j'ai eu... Je sais pas, quelque chose, qui me fait chialer, à CHAQUE FOIS.
1h40 de pur bonheur, 1h40 de génie, d'inventivité, d'émotions fortes. 1h40 comme j'aimerais en vivre plus souvent. J'espère que c'est le dernier de la série pour Pixar, car er après ça, c'est inimaginable.
P.S : Beaucoup de fois "émotions", mais il en donne tellement ce film.