Lorsque vous vous rendez à la selle dans un lieu connu que vous appréciez, vous vous attendez à en retrouver le confort.
Toilettes propres, rouleaux de papiers-toilettes en quantité suffisante, lumière tamisée, insonorisation travaillée, magazines à disposition... Bref, vous vous attendez à être à l'aise.
The Raid nous avait bousculé avec son sens du spectacle, son scénario linéaire mais direct et bien mené et sa violence jouissive jusqu’à l’absurde.
On pensait donc retrouver nos toilettes favorites avec sa suite mais …
The Raid 2 nous en prive puisqu'il nous amène soudain dans des latrines inconnues, sombres, tortueuses, complexes, longues et terrifiantes.
On ne comprend pas bien ce qu'il se e et pourquoi tout est si compliqué, comme si l’ambition soudain démesurée du cinéaste venait étouffer les quelques scènes d’action toujours aussi bien réalisées.
Comme le disait un philosophe allemand réputé, lorsque tu fais caca dans un endroit public, évite de tout larguer en spray.
On fera donc rapidement notre affaire dans le noir, effrayé par les peintures rupestres beige s'étalant sur les carrelages souillés.
Quel dommage...