The Luckiest Man in America
Basé sur un fait divers qui a marqué l’année 1984 aux États-Unis, ce long-métrage raconte comment un simple homme a fracassé le record d’argent gagné (on peut dire que c’est un euphémisme) au jeu télévisé ‘’Press Your Luck’’. Comment a-t-il fait, vous allez me demander? Et bien, Michael Larson de son nom a trouvé une faille dans le jeu et l’a exploitée à merveille!
Ma foi, on est devant l’un de ces long-métrages débordant d’une fascination sans borne. Sans pour autant dire que c’est un chef-d’œuvre, ce film réussit la plupart des thématiques qu’il entreprend. Laissez-moi vous dire que ce récit est des plus captivants à suivre. La narration est d’ailleurs des plus brillante, puisqu’on alterne entre Larson qui s’enrichit grâce à une faille et, de l’autre on voit, la panique qui prend peu à peu le pas sur les exécutifs de l’émission.
Sur le papier, la proposition se veut amusante à suivre. Cependant, un ton plutôt dramatique va s’installer au fil du récit. Puisque celui-ci dévoile petit à petit qui est réellement ce Michael Larson. Un personnage complexe donc et incarné avec brio par Paul Walter Ha. Il porte littéralement tout le long-métrage sur ses épaules. Et ce malgré qu’il soit accompagné de Walton Goggins, David Strathairn et Maisie Williams.
En substance, ce ‘’The Luckiest Man in America’’ ne peut pas prétendre être un très grand long-métrage, ce qui ne l’empêche pas pour autant d’être une petite pépite du cinéma. Ça ne fait pas de doute après visionnage que c’est typiquement le genre d’histoire qui méritait d’être adaptée sur grand écran. En prime, cette œuvre permet à Paul Walter Ha de briller comme jamais. Il a un sacré talent, c’est indéniable! J’ai bien hâte de le revoir dans d’autres projets!
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