Romeo et Juliette et Tristan et Iseult en Chine
La légende des amants papillons, est un véritable monuments de la culture chinoise, l'équivalent de Romeo et Juliette ou Tristan et Iseult pour nous européens. Cette histoire a été adapté en opera et d'autre film avait déjà était fait avant que Tsui Hark en livre sa version en 1994. L'histoire est celle de Chuk Ying-Toi, une jeune fille envoyé par ses parents au collége pour étudier les classique, pour pouvoir y accéder elle doit se déguiser en garçon, elle noue une amitié avec l'un des élèves Leung Shan-Pak, une amitié qui ne tarde pas a devenir un amour réciproque et ionné. Mais Leung Shan-Pak est pauvre et la famille de Ying-Toi refuse leur union, Leung Shan-Pak en meurt, et le jour de son mariage Ying Toï, grâce a une tempête mémorable au cours laquelle les quatre éléments l'air, l'eau, le feu et la Terre sont convoqué, se jette dans la tombe de son amants, et ils renaissent sous la forme de papillon qui s'envolent vers la liberté.
C'est une fois de plus une histoire d'amour contrarié comme en trouve dans toutes les cultures, une tragédie universelle qui pourrait devenir lassante et redondante au fil de ses multiples avatars si des artistes comme Tsui Hark ne leur redonnait pas de temps en temps un nouveau souffle pour les faire revivre Et pour ce qui est de faire revivre cette histoire que nous connaissons tous, le film de Tsui Hark y parvient haut la main. The Lovers c'est une oeuvre en état de grâce, d'une puissance émotionelle peu comune, et il convient de rendre grace a ses acteurs: Charlie Young et Nicky Wu forme l'un des plus beau couple du cinema. leur complicité a l'écran est tel que jamais la relation entre Chuk Ying Toï et Leung Shan Pak n'apparait forcé, au contraire elle s'impose a nous comme une évidence et ils sont des profondément attachant, d'autant plus que Tsui Hark traite cette histoire avec finesse ant en virtuose de la comédie a la tragédie, et évitant toute miévrerie (défaut courant du cinema de Hong Kong).
La réalisation est une merveille et achéve de confirmer que Tsui Hark est l'un des plus grand cinéaste contemporain. D'apparence plutôt classique le film recéle de grand moment ou la maitrise du montage et du cadre a laquelle est parvenu Tsui Hark n'est pas sans rapeller ses oeuvres les plus avant gardistes sans que jamais nous ne sortons du film parce qu'un effet serait trop intenpestif ou trop appuyé, au contraire tout est pensé en vue d'une immersion totale du spectateur et c'est ce qui fait sa force émotionelle. nous sommes avec les personnages, nous vivons avec eux, nous vibrons avec eux, et l'émotion va crescendo jusqu'a cette scéne finale dantesque ou les éléments se déchainent emportant tout sur leur age: des normes sociales rigide de la Chine ancienne aux barriéres entre vie et mort, pendant un instant le ciel, la terre, l'eau, le feu sont réunit dans un même espace pour qu'enfin les amants soit unis et libre. Comme dans tout ses grands films Tsui Hark se révéle être un véritable peintre dans son utilisation des couleurs, c'est absolument magnifique de bout en bout qu'il s'agisse des costume, des décours (naturel ou non), c'est un régal pour l'oeil, d'autant que les couleurs sont entiérement au service de l'histoire et des émotions qu'elle véhicule. The Lovers est trés probablement le chef d'oeuvre de Tsui Hark, son plus beau film, celui ou il parvient a un équilibre parfait entre sa folie visuelle et une certaine rigueur classique. A mes yeux c'est l'un des plus beaux films du monde!