Critique de The Lift par cathVK44
Dans la mécanique déshumanisante de la répétition, Zemeckis intrigue avec les moments kafkaïens du quotidien. Ascenseur pour la routine.
Par
le 25 sept. 2024
Un employé mène une vie monotone où tout n'est que routine et aides mécaniques (rasoir, grille-pain, couteau électrique, ouvre-boite automatique).
Toute sa vie est réglée comme une des machines auquelles il a recours. Tout semble obéir à un système de roulements, d'engrenages, y compris la vie humaine, dans cet univers très expressionniste d'ombres et de lumières projetées dans les cages d'escalier et au travers des grilles de l'ascenseur, le tout rendu par une mise en scène efficace pour accentuer l'atmosphère kafkaïenne.
Le surnaturel arrive dans ce monde qui évoque le Brazil de Gilliam ou le THX1138 de Lucas justement par cet ascenseur capricieux, l'on pourrait même dire espiègle si ce comportement étrange n'était pas perçu comme si inquiétant, tel celui d'un HAL du 2001 de Kubrick.
Ce court métrage très abouti contient de nombreuses prémices de l'oeuvre encore en gestation que nous livrera Zemeckis dans les années qui suivirent.
Un court d'un futur Grand à découvrir sans réserve.
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Créée
le 24 avr. 2025
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