The Lady in the Van est un petit film qui aurait pu facilement er inaperçu. Il est pourtant criant de générosité.
Un auteur et acteur de théâtre voit un jour débarquer dans son quartier une étrange vieille femme indigente vivant dans son vieux van. Au fur et à mesure, il va prendre soin d'elle et la voir rester auprès de lui plusieurs années.
L'auteur vit un profond mal-être, il vit de quelques flirts nocturnes et souffre d'avoir dû abandonner sa mère devenue gâteuse à un foyer. D'ailleurs, il complexera de l'importance de l'assistance qu'il offre à cette Miss Shepeard tandis qu'il délaisse petit à petit sa mère, source d'inspiration principale de ses pièces.
Maggie Smith, elle, incarne avec intensité cette ancienne nonne-ambulancière-musicienne ayant quelque peu perdu l'esprit et les us sociaux. La follette ne s'empêche nullement d'émettre d'improbables caprices malgré sa détresse, amenant ainsi une dimension tragi-comique très réussie. Son é se dévoile très tardivement mais pour mieux atteindre une apogée touchante d'interprétation de la part de l'actrice.
Le film n'est pas un classique petit film d'auteur, le dédoublement du personnage principal masculin, par exemple, présente aussi une grande originalité narrative. C'est un film profondément sincère et qui offre quelques aphorismes d'une grande poésie.