Après avoir récemment découvert Knock Knock du réalisateur Eli Roth, qui est à l'origine des délirants Hostel, c'est au tour de son dernier né d'arriver enfin entre mes mains, depuis le temps qu'on nous en parle de ce The Green Inferno.
Une bonne attente quand même pour moi, pas la plus grosse attente, mais une attente particulière, car les extraits dévoilés au compte goutte et la BA rappelant l'esprit de Cannibal Holocaust, ça donnait bien envie. Tout en espérant que ça soit mieux que le film cité, car ce dernier est d'un minable, pitoyable, donc j'avais confiance en Roth pour nous pondre sa version bien gore et déjantée.
Il nous fait suivre une bande d'étudiants militants contre l’extinction d'une tribu inconnue d'Amazonie qui se rendent alors sur place pour filmer ceux qui détruisent leur habitat à fin d'y mettre un terme. Mais bien sur, rien ne va se er comme prévu, et les militants qui défendaient ce peuple étranger va se retrouver aux mains rouges de ces gens pour le moins peu amicales.
Scénario qui n'a rien de nouveau, on ne nous propose pas grand chose d'original tout au long de ce film, mais l'ambiance tellement jouissive est là, des pauvres gens pris au piège qui se font démembrer vivant puis manger, avouez c'trop bon ! Enfin bref, même si le film n'est absolument pas flippant, du coup le mettre dans la case horreur est un peu excessif, il réside plutôt tout comme Hostel justement ou encore les Saw dans le thriller sanglant et jouissif.
Malgré cela, malgré le bonheur apporté par leurs malheurs, je trouve que le film ne va pas assez loin, certes y'a du gore, mais j'en voulais encore plus, bien plus, c'est encore trop sage, mais bon je ne vais pas bouder mon plaisir, c'est fun, c'est fun. Après niveau technique, Roth a ici une réalisation très série B, peut être est-ce voulu, je ne sais pas, mais c'est plutôt banal, pour ce qui est des décors en revanche. Les lieux sont très bien choisis, toute cette verdure tachée de ce peuple peint en rouge, ça claque, et puis revoir la bombe de Knock Knock Lorenza Izzo à deux doigts de se faire circoncire, c'est tout bonnement... Non je ne suis pas malade !
En bref, Eli Roth signe le film fun et gore que j'attendais de sa part même si j'en attendais surement trop, on notera la présence au sein de ce casting quasiment inconnu, la présence de Daryl Sabara, vu dans Spy Kids ou encore Machete. A part ça la recette du film d'horreur classique est respectée, y'a des p'tits culs, du sang, un connard parmi l'équipe des gentils, un ennemi pas si méchant, et une fin qui elle n'est pas vraiment dans les règles de l'horreur, ça fini un peu trop bien.
Voilà voilà, deux films de Roth dans l'année, je pense qu'on est pas prêt de le revoir avant quelques années.