La première règle, c’est la plus importante : attaquer, attaquer, attaquer. La deuxième, c’est ne jamais ettre, tout nier. Et la troisième, c’est la plus importante, c’est ne jamais reconnaître la défaite
Évocation partielle de la vie de Donald Trump insistant sur son ascension dans l’immobilier entraînée par un baveux véreux et impitoyable.
Gare aux trumpistes convaincus car le métrage est fort à charge contre l’homme à la perruque capillotractée. Ne vous attendez nullement à un biopic comme à l’accoutumée, c’est-à-dire excessivement circonspect. Les personnages sont pittoresques, on a droit à un père qui s’innocente de racisme en déclarant que son chauffeur est noir ou encore un Donald Trump qui est en pâmoison face à l’émaciation de sa relation atteinte du sida. Sebastian Stan pastiche expertement les tics trumpiens. La fin arbore le règne des apparences en montrant le protagoniste palliant à une calvitie naissante et un embonpoint commençant. Néanmoins, malgré un sens de la dérision aiguisé, il n’arrive pas à égaler la réalité avec ses élucubrations lunaires concernant les chats haïtiens. Bref, une œuvre censée ébranler le candidat, mais il n’étonne pas car on a déjà vu pire provenant du capitalisme ; par contre, c’est une fiction mordante, cynique et satirique sur comment un magnat devient un véritable carnassier .
Gagner de l’argent, c’est un art