Disons-le tout de suite, je ne suis pas un spécialiste de la vie de Donald Trump avant qu'il devienne président. Tout ce que je savais avant d'entrer dans la salle se résumait à : il a fait grossi la boîte de son père ; il a ruiné une ville ; il a eu une émission de télé ; il a été accusé de viol conjugale (sans compter les propos immondes). Peut-être je me trompe dans mon propos et ce que j'avance relève d'une interprétation. Aussi, j'ai découvert l'existence de Roy Cohn.
Globalement, le film a été bien produit. La musique, le rythme, l'ambiance ont été parfaitement maîtrisés. L'interprétation des acteurs devrait inspirée d'autres biopics tant le dosage et la conviction ont été exemplaires.
Pourtant, en sortant de la salle, j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu le film. L'élève qui se plie à genoux devant le maître, ce dernier qui lui apprend la vie ; pour ensuite que le dit élève se retrouve à avoir les yeux plus gros que le ventre, plante un couteau dans le dos et finit par se réconcilier sans que ça ne redevienne comme avant. Du déjà vu, non ? Sûrement dans la vraie vie mais surtout récurrent cinéma.
Mentionnons quand même que le ver n'était pas une création de l'avocat tout aussi verreux mais déjà dans le fruit familial (ce qui rend la question de la transmission d'autant plus complexe