Tatami suit une judokate iranienne fictive, Leila Hosseini (Arienne Mandi), qui participe à une compétition mondiale en Géorgie. Alors que tout lui réussit et qu'elle vise l'or, la fédération iranienne lui ordonne de se retirer. Les ordres viennent d'en haut. Son entraineuse elle-même essaie de la dissuader de continuer : les conséquences pourraient être terrible pour sa famille. Elle va tout de même décider de continuer la compétition.
Le scénario de ce film où Zar Amir Ebrahimi (Les nuits de Mashhad)est à la fois derrière et devant la caméra (dans le rôle de l'entraineuse) tient en 5 ou 6 lignes, et il est tout ce qu'il y a de plus simple. Les points positifs sont qu'on croit que c'est une histoire vraie et que les comédiens sont bons. Les points négatifs: la simplicité parfois simplissime du scénario, la manière de filmer le judo parfois assez brouillon, et la fin qui laisse beaucoup de choses en suspens, notamment le sort des familles.
Un film iranien tourné à l'étranger qui montre encore une fois l'atrocité du régime, sous un biais original. On conseillera également Chroniques de Téhéran.
6,4/10