De l'art de péter plus haut que son cul

Exemple parfait du vent colique qui se croyait symphonique, Spring Breakers répand tout du long sa moisissure sans aucun égard pour les naseaux sensibles des spectateurs qui n'en demandaient pas tant.


Ce n'est en effet pas en répétant à l'envie "c'est le Sprriiiiiiinnnggg Break", dans des scènes aux ralentis fumeux et aux ados déchirés comme des cons qu'on arrivera à tirer une quelconque réflexion sur la déchéance et la désillusion de la jeunesse, thèmes déjà développés ailleurs et avec bien plus de talent.



Le putois ne sent pas l'odeur de ses aisselles. - Proverbe nigérian



Croyant produire un son cristallin, le pet colique du film n'émet en fait qu'un horrible gargouillis incohérent, plus proche des vomissures de fin de soirée que de la flatulence trompette. Et ce jusqu'à son final, qui éclabousse soudain tout l'auditoire dans une déjection si nauséabonde qu'on supplie le tenancier de tirer la chasse !

1
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Le cycle du n'importe quoi

Créée

le 26 mars 2015

Critique lue 326 fois

2 j'aime

HenriQuatre

Écrit par

Critique lue 326 fois

2

D'autres avis sur Spring Breakers

Une saison en enfer

Est-ce par goût de la contradiction, Harmony, que tes films sont si discordants ? Ton dernier opus, comme d'habitude, grince de toute part. L'accord parfait ne t'intéresse pas, on dirait que tu...

Par

le 9 mars 2013

245 j'aime

74

Halt Disney

Le film démarre comme un clip de MTV, avec de la musique merdique et la caméra qui tremble. Il n’y a pas de dialogue, juste des cons qui sautent à moitié à poil en buvant de la bière (yeaah on se...

le 16 mars 2013

162 j'aime

39

Vous êtes le maillot faible, au revoir.

Si faire rouler des culs souillés par la bière et la sueur en 120 images secondes pendant une heure trente correspondait à l’image que je me faisais de la représentation du carpe diem contemporain,...

le 13 sept. 2013

140 j'aime

79

Du même critique

Ryan Macabre Gosling

S'il est une chose particulièrement forte à propos de Lost River, c'est bien son sens de l'esthétisme en dépit de toute linéarité dans le récit. En effet, si l'on ne comprend jamais tout à fait où...

le 8 avr. 2015

59 j'aime

12

Grrrrr

Ah, un nouveau film d'Antoine Fuqua est toujours un plaisir à découvrir ! On ne sait en effet jamais si le bougre va nous pondre le prochain Training Day ou une série Z sans âme style Equalizer. Si...

le 22 juil. 2015

38 j'aime

3

Universalité du pet

Lucy pose la question tout à fait légitime de la flatulence universelle. Que se erait-il si une personne disposait soudain d'un anus si puissant que son souffle contiendrait à lui seul toutes les...

le 8 avr. 2015

38 j'aime

4