Spring Breakers : Les Fleurs de la Vulgarité
« Mais qu’est-ce que c’est que ce film ? » Le cri du cœur de la spectatrice du 5e rang est révélateur. Des filles en bikini qui hurlent, des seins qui rebondissent, James Franco avec un dentier en argent, de la bière qui dégouline de partout et des glaces sucées de façon très.… suggestive ? « Mais qu’est-ce que c’est que ce film ? »
La réponse est en partie à chercher du côté de cette stupéfaction. Spring Breakers est un objet unique et effrayant, un coup de génie fait de stupidité, une grande œuvre sur le rien. Alors que le style clipesque est d’habitude vomi par toute l’intelligentsia cinématographique, Harmony Korine décide de l’épo. Mais son intelligence, justement, est d’avoir compris qu’à un sujet aussi vain que le spring break ne pouvait corresponde qu’une forme tout aussi vaine. Si le clip est si malvenu au cinéma, c’est parce qu’il n’est que de la forme, sans fond et dénuée de sens. L’alliance est parfaite.
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Vous pouvez retrouver ma critique complète sur mon blog, http://ombreselectriques.wordpress.com/