Spring Breakers par cityhunternicky
Spring Breakers nous parle de la virée de 4 filles pendant les vacances de printemps.
Commençons par le point positif : J’ai aimé la musique et son utilisation. Musique non originale puisqu’elle regroupe surtout des morceaux qui n’ont pas de liens entre eux. Mais ils ne sont pas coupés n’importe comment et on les entend quasiment toujours en entier lors de scènes de ralentis où on s’emmerde très souvent. Ce seul point positif ne sauvera donc pas le reste d’une histoire de filles qui ont perdues leurs vêtements et qui n’ont pas d’autres moyens pour en racheter.
Personnages à chier de quatre connasses qui se plaignent que la vie est difficile quand on étudie et qu’il faut absolument partir ailleurs pour se retrouver soit même. Quoi de mieux que de faire la fête et se droguer pendant je ne sais pas combien de jours pour découvrir son moi profond. Une envie constante de claques m’a démanger devant cet exemple qui fait de l’adolescente une chieuse décérébrée qui ne fait que se droguer et se montrer nue au monde. La chaire est d’ailleurs très rapidement écœurante.
Mais y a t il une morale ? Bas oui. La morale c’est que tu peux braquer des restaurants, te droguer à la coke, coucher avec n’importe qui et même tuer des gens, c’est pas un soucis, personne ne pourras t’en empêcher. Ni dieu, ni la police, ni les parents, ni le bon sens. L’absence complète de conséquences rend le tout inable. Tout comme la réalisation qui se permet des phases au ralenti sans fin où les même dialogues sans intérêts se répètent 5 fois. Une histoire ridicule et plus que prévisible complète ce triste tableau.
Spring Breakers regroupe des personnages stupides et détestables, une histoire vide et inutile et une morale à la con. Reste la musique…