Dana et ses amies partent pour un inoubliable week-end entre copines, dans une cabane isolée au milieu de nulle part. Alors que leur soirée pyjama ne fait que commencer, un tueur armé d’une foreuse vient semer la pagaille…
4ème et dernier opus de la franchise, démarré 40 ans plus tôt et qui à le mérite d’avoir toujours été égale à elle-même, à savoir des slashers tous plus médiocres les uns que les autres. A la réalisation, on retrouve la canadienne Danishka Esterhazy (The Banana Splits Movie - 2019) qui se retrouve à tourner son film intégralement en Afrique du Sud (pour des raisons de coûts, puisqu’il s’agit d’une production fauchée pour SyFy), le tout étant composé d’une équipe technique et d’acteurs(rices) 100% sud-africains.
Slumber Party Massacre (2021) est à la fois la suite de trop et celle que l’on n’attendait absolument pas (la saga n’ayant jamais réussi à se démarquer et surtout, à monter en gamme, se complaisant à n’être rien d’autres que des Séries B cheaps et insignifiantes). Le résultat est assez catastrophique, malgré qu’il puisse y avoir quelques bonnes idées disséminées ici et là.
Côté réalisation, c’est toujours pénible de constater que toutes les scènes en extérieur (de nuit) se retrouvent sur-éclairées (toutes les scènes dans la forêt) et pire, dans la maison, lors de la coupure de courant (donc, dans le noir complet), on y voit bien mieux à l’intérieur qu’à l’extérieur, c’est ridicule ! Ajoutez à cela que l’on ne tarde pas à constater l’absence de direction artistique (l’ensemble du casting joue affreusement mal).
Comme tout n’est pas foncièrement mauvais et qu’il y a néanmoins des choses à sauver, on appréciera le fait que le réalisatrice ne nous fasse pas perdre notre temps (le premier meurtre intervient dès la 5ème minute), le twist en milieu de parcours est appréciable et il faut saluer le ton humoristique et féministe qui dénote clairement des précédents films
(ici, ce sont les filles qui sont badass et les mecs volontairement tournés en ridicule, comme en témoigne la bataille d’oreillers qui lui confère un côté homo-érotique, sans parler de la scène de douche où pour une fois, ce n’est pas une femme qui est dévoilée nue intégralement mais un homme).
Sans parler des innombrables clins d’oeil qui nous renvoient aux 3 précédents (on pourra notamment citer la guitare rouge, qui fait référence à la guitare-foreuse aperçue dans le second volet), ainsi que d’excellents makeup effects (on appréciera les 20 dernières minutes du film qui viendront nous sortir de notre léthargie, avec les différentes mises à mort, telles que le couteau électrique, le ventilateur de refroidissement ou encore le pistolet à clous).
Mais hélas, tout cela ne sauve pas le film du naufrage, face à un scénario aussi vide de sens, des acteurs incapables de jouer correctement et une réalisation (parfois) à la ramasse.
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La franchise au complet :
│ The Slumber Party Massacre (1982) ★★☆☆
│ Slumber Party Massacre II (1987) ☆☆☆☆
│ Slumber Party Massacre III (1990) ☆☆☆☆
│ Slumber Party Massacre (2021) ★☆☆☆