The Slender Man, s'il faut encore le présenter, est une creepypasta, une légende urbaine qui se propage sur internet. Les vidéos et images amateurs du Slender Man sont prolifiques et son histoire, simple, efficace, cauchemaresque. Le Slender Man enlève les enfants et rend fou. Une autre version est qu'il peut apaiser les peines mais cette partie n'est que partiellement traitée dans le film -on peut tout de même le deviner avec la fascination de la première disparue pour ce personnage qui dès le départ, souhaite échapper à un foyer familial chaotique-.
En ce qui concerne le film, commençons par dire qu'il est assez lent dans son déroulé. L'enquête menée par les jeunes adolescentes est peu intéressante finalement, les personnages sont peu nuancées, ce sont des caricatures d'adolescentes américaines, un peu rebelles. Et surtout, Slender Man ne fait pas peur, très peu. Pour autant, je l'ai bien aimé.
J'ai apprécié son esthétique horrifique travaillé. Les scènes d'hallucination visuelle sont envoûtantes. La texture sonore est également bien travaillé. On se balade dans une atmosphère cauchemardesque enfantine appréciable.
De fait, tout dépend de votre but : si c'est celui d'avoir peur ou du palpitant, ez votre chemin. Si vous souhaitez faire découvrir l'univers de l'épouvante à un pré-ado ou que vous êtes vous-même nostalgique de l'épouvante de votre début d'adolescence, ce film pourra vous plaire.
C'et ça aussi le cinéma, savoir reconnaître à quelle population, le film est destiné.