Que le temps e vite! J'écris cette critique pendant que ma femme écoute un livre spirite sur youtube vous vous en foutez? D'accord!
(Je vais être vulgaire) Après le viol brutal (et déchirant!!!) de 124 minutes que mes petites fesses "bombées" ont subi à la sortie de Prometheus il y a 3 ans, j'attendais ce bon vieux Ridley au tournant. Imaginez vous ! Les mots espoir, fantasme et PUTAIN OUAIIIII avaient porté mon vocabulaire avant Prometheus. Après, c'étaient plutôt xylocaïne, quotane et couche-culotte quand on sait qu'il ne s'arrêtera même pas là. En même temps, c'est facile de tirer sur une ambulance mais ons!
(Deux mois plus tôt)
J'entends "The Martian" de Ridley Scott.
Kézako? De la science-fiction (xylocaïne, quotane, cou...), c'est tiré d'un livre d’Andy Weir qui raconte une histoire assez simple : celle de Mark Watney (Matt Damon) laissé pour mort par son crew sur la planète rouge.et qui veux survivre.
(xylocaïne, quo...)
Soit dit en ant, il ne vaudrait mieux pas être pote avec Matt Damon au Cinéma. Il a le don de se mettre dans des situations de MERDE....Récapitulatif.
Tout d’abord, Il faut extraire le soldat Damon des lignes ennemies nazis chez Spielberg, puis d’une planète glacée chez Nolan et enfin, dans un rôle curieusement proche d'Interstallar, on change à peine de contexte, c’est sur Mars qu’il faudra aller le récupérer...ok...d'accord.
(De nos jours)
Après visionnage, plusieurs pensées m'habitent (je ne suis plus vulgaire)
La première est l'ultra mega buzz précédant le film.Je trouve le parti pris de l’œuvre assez hypocrite et le regain d’intérêt des médias pour l’exploration spatiale va de pair avec une grande partie de la population pour les missions de la Nasa (Cape Canaveral Air Force Station intérieur cuir) qui annoncé l'existence d’eau liquide à la surface de Mars la semaine de la sortie américaine de l’œuvre...une miraculeuse coïncidence sans doute.
(Parlons du film)
Damon, je l'aime beaucoup. Mais filmé style “confessionnal” sur Mars en mode punchline, ça
me fait forcément penser à de la télé-réalité ou à une websérie.
Oui oui..
Le problème, c’est que je ne sait pas si Rid (on est cul et ch'mise) réalise une parodie martienne de "Seul au Monde" ou un sempiternel film catastrophe, avec les même scènes de suspense vues et revues dans le centre de contrôle de la Nasa. Bref ce blockbuster ne s’avère qu'être une sorte de feel good movie basique de science-fiction.
Et à mon humble avis, c'est ce qui fait sa plus grande limite, ce qui lui interdit de nous enivrer et de nous faire rêver.
Pour conclure, la dernière partie est comment dire,beaucoup trop vite pliée.
Et en fin de compte, malgré une réalisation positive et sans bavure, Ridley ne semble plus capable de véhiculer un message aussi puissant que ceux qu'ont pu être Alien et Blade Runner.