Si sur le papier, ce genre de film a le don de me faire fuir, il faut bien avouer que le nom de Chabat a touché ma curiosité.
Même si Santa et Cie adopte le même point de vue d'observateur naïf avec un père noël qui découvre le monde des humains, le film se détache sans pour autant réussir totalement son coup d'originalité.
Et oui, bien sûr, je suis obligé de le dire mais les jeux de mots d'Alain Chabat font mouche et m'ont parfois fait particulièrement rire c'est indéniable. Qui plus est, la réalisation dans le monde magique du père noël avec ses 92 000 lutins n'a rien à envier des plus grosses productions américaines. Ce mélange de décors en carton fait avec amour mélangé subtilement avec des effets spéciaux assez bien disséminé donnent un monde féerique jubilatoire. Dommage que les 80% du film se déroule dans un Paris en plan rapproché qui semble nous rappeler n'importe quelle autre comédie. Et c'est là ou le bas blesse, c'est que le film ne raconte pas grand chose et devient vite malgré lui un reboot ennuyeux des visiteurs avec la famille du monde réel (#Pio Marmaï) qui va décider d'aider le père noël sans qu'on sache trop pourquoi.
Pourtant, il y a quelques bonnes idées comme le fait que le père noël apprenne à connaitre les enfants en découvrant que ce sont en fait d'effroyables créatures qui n'écoutent jamais l'ombre d'un instant. Mais ça ne suffit pas. La quête inlassable de vitamines C à travers tout Paris ne m'a jamais intéressé pendant 1h40. En fait, je suis assez déçu que le film suive un schéma narratif aussi plat avec un si bon casting et de si bonnes idées. Au final, Santa & Cie semble être un film pour enfant et c'est bien dommage.