Mabrouk s'en va en glaire

Le réalisateur Mabrouk el Mechri s'englue dans un thriller lourdingue à l'histoire alambiquée et aux scènes d'action poussives (voire carrément paresseuses).


L'espoir procuré par la disparition précoce de Bruce Willis --- nullard qui capitalise depuis plus de trente ans sur un jeu économique en mode force tranquille (développé dans Piège de cristal) --- est vite déçu*.


Malgré un Henry Cavill qui ne s'en sort pas trop mal et en dépit d'une Sigourney Weaver toujours convaincante (en agente secrète psychopathe), Sans issue, comme son nom l'indique, ne mène nulle part : juste un énième mollard craché nonchalamment au visage du 7e art...


* Je soupçonne les spectateurs déçus de l'être justement à cause du petit rôle de B. Willis !

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le 6 mars 2021

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Arnaud Fioutieur

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