Salaar: part 1: Guerre(s) de succession(s)

Salaar raconte l'amitié entre Deva (Prabhas), le prince exilé de Khansaar, et Varadha (Prithviraj Sukumaran), l'actuel prince de Khansaar.

Salaar part 1 est un film d'action indien de Prashanth Neel sorti en décembre 2023 en salle. Le film dure 2 h 55.

En simplifiant l'intrigue au maximum, le film raconte comment Salaar, le personnage principal, apporte son aide à son ami d'enfance, Vardharaja Mannaar, prince héritier d'un empire mafieux convoité par des multiples gangs prêts à tout pour l'éliminer.

Le film, doté d'un budget de 2,7 milliards de Roupies, est très spectaculaire et extrêmement décomplexé sur le plan de l'action et de la violence. Seule ombre au tableau, le film, comme parfois avec certains longs métrages indiens, est complètement déconstruit sur le plan de la temporalité et de la chronologie, ce qui est un peu frustrant, la seconde partie du film étant plus lisible que le première. La réalisation, dopée à la testostérone, est nerveuse et la violence chorégraphiée avec maestria.

Le film repose sur un univers qui emprunte au é mais aussi à un futur dystopique: les tribus rivales issues de la mythologie indienne dont certaines sont tombées dans la criminalité génocidaire, un univers visuel qui flirte avec la modernité des citadelles et des armées d'un monde dystopique ainsi qu'une dramaturgie digne de Shakespeare, sur fond de pouvoir et de trahison, entre deux amis d'enfance qui deviendront vraisemblablement des rivaux dans le second volet qui sortira en 2025. En revanche, les épisodes de danse typiquement bollywoodiens sont cette fois absents d'un cinéma qui leur rend souvent hommage....

Ce diptyque a donné l'occasion à l'acteur Prabhas Raju (Salaar) de retrouver la voie du succès après "la traversée du désert" qui avait succédé aux 2 opus de La légende de Baahubali.

Un film devrait ravir les amateurs de films indiens vitaminés surtout si, comme moi, vous êtes attirés par ce pays fascinant dont le cinéma se modernise constamment et fait preuve de beaucoup de dynamisme.

Bande originale

Ma note: 7/10