Somnifère
Adapté du roman "Demi-dieux et semi-diables", ce wuxia moderne dirigé (et interprété) par Donnie Yen souffre de nombreux faux-pas rythmiques, comme on pourrait s'en douter quand on tente l'adaptation...
Par
le 25 janv. 2023
11 j'aime
Donnie Yen, l’homme qui voulait être jeune à tout prix
Quand Donnie Yen décide de reer derrière la caméra, on se dit que le maître va nous livrer une leçon. Mais visiblement, le cours de rajeunissement numérique a été zappé. Avec sa tronche lissée à la truelle CGI, Donnie donne l’impression d’avoir emprunté le logiciel anti-âge de Snapchat. Ça frôle le ridicule quand tu vois un "jeunot" de 59 balais faire des saltos et poser comme Goku prêt à balancer un Kamehameha. On y croit autant qu’à un régime sans viande chez Obélix.
Dragon Ball rencontre Tigre et Dragon… ou presque
Là où Tigre et Dragon était une symphonie d’arts martiaux sur fond de poésie, Sakra c’est la version karaoké bourrée. Ça part dans tous les sens, les personnages volent, se tapent, pleurent, et racontent des trucs tellement grandiloquents que même Vegeta rougirait de honte. On te sert des dialogues dignes d’un épisode filler de Naruto, mais avec des décors et des costumes qui te rappellent que tu regardes quand même un film avec du budget.
Des CGI dignes de Windows XP
Les effets spéciaux, parlons-en. Entre un dragon numérique qui ressemble à un screensaver et des éclairs de chi qui rappellent les intros d’anciennes VHS, on est loin du chef-d’œuvre visuel. Ça gâche des combats qui, sans ça, auraient pu être mémorables. Les chorégraphies sont spectaculaires, mais le fond vert et les effets en mousse te sortent direct de l’action. Même les Power Rangers de 1993 avaient plus de crédibilité.
Une histoire aussi épique qu’un épisode de télé-réalité
L’intrigue, c’est du Shakespeare mal digéré à la sauce kung-fu. Qiao Feng, héros banni, traîne son épée et son honneur perdu sur un chemin semé de retournements de situations tellement tirés par les cheveux qu’on se demande s’ils n’ont pas été écrits par un scénariste sous Red Bull. Les enjeux sont là, mais tout sonne creux, comme un combat de sabres lasers sans le son « vzzzz ». Ça veut être tragique, mais ça finit souvent comique.
Un plaisir coupable pour les fans de baston
Malgré tout, difficile de bouder son plaisir. Les amateurs d’arts martiaux trouveront leur bonheur dans les combats qui restent le point fort du film. Donnie Yen sait y faire quand il s’agit d’enchaîner les mandales et les envolées lyriques en plein ciel. On peut même dire que Sakra est à mi-chemin entre le nanar et la pépite visuelle, un truc qu’on savoure avec un paquet de chips et zéro prise de tête.
Conclusion : Sakra, entre le sublime et le grotesque
Tin Lung Baat Bou, ou comment Donnie Yen nous rappelle qu’il sait encore nous en mettre plein la vue, même si parfois ça pique un peu les yeux. Entre des CGI foireux, un scénario en roue libre, et des combats à couper le souffle, Sakra c’est un mélange d’épicness et de WTF. À voir pour le fun, mais ne cherchez pas un chef-d’œuvre… sauf si vous aimez les dragons façon Microsoft Paint.
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr
Créée
le 11 janv. 2025
Critique lue 5 fois
Adapté du roman "Demi-dieux et semi-diables", ce wuxia moderne dirigé (et interprété) par Donnie Yen souffre de nombreux faux-pas rythmiques, comme on pourrait s'en douter quand on tente l'adaptation...
Par
le 25 janv. 2023
11 j'aime
Ca démarre fort et vite avec un prologue vite fait bien fait sur un apprentissage de futur maître du kung-fu. Mais si cela promet un rythme soutenu et nerveux on décèle aussi plusieurs bémols comme...
Par
le 12 mai 2023
4 j'aime
Eh oui, j'accorde la note la plus basse à Sakra, la Légende des demis-dieux malgré la présence de Donnie Yen dans le rôle principal et qui occupe aussi le siège de réalisateur et pour tout dire, j'ai...
Par
le 18 mai 2023
3 j'aime
Cena, l'homme fort qui cherche son GPS comiqueJohn Cena, le colosse aux muscles saillants, tente de jongler entre le rire et les cascades dans "Freelance". Malheureusement, son sens de l'humour...
Par
le 5 déc. 2023
3 j'aime
1
Un Film qui Déchire, Littéralement!Qui aurait cru qu'un film d'horreur sur Thanksgiving pourrait être plus mémorable que ta grand-mère oubliant la dinde au four? Certainement pas moi, jusqu'à ce que...
Par
le 26 nov. 2023
3 j'aime
Un film d’horreur ? Non, une messe vaudou shootée au bourbon noirT’attendais des crocs, des pieux, du sang, des crucifix qui fument et des meufs qui crient. Tu t’imaginais un Blade version arty, avec...
Par
le 18 avr. 2025
2 j'aime