Rhapsodie en août est le devoir de mémoire d'un vieux de la vieille sur cet épisode dramatique qui nous concerne tous.
Oui qu'on le veuille ou non la bombe atomique est un danger pour chaque d'entre nous (et plus encore) : on peut fermer les yeux et mettre la tête le sable, mais l'autruche n'évitera pas les radiations ...
é cet interminable débat controversé qui nous vient rapidement à l'esprit à la lecture du synopsis on peut s'attacher au film. Et ce film, parlons-en un peu, rame sur certains points !
Début des années 90, ce maître de la pellicule qu'est Akira Kurosawa fait son come-back à la production Japonaise à 80 balais, à grand retour, grand sujet. Bien entendu. Seulement dès les premières minutes du film on est mal à l'aise devant le jeu des acteurs plus que minable...
Mes yeux pleurent un peu devant la gestuelle directement inspirée d'un automate mais fort heureusement ne comprenant pas un mot de japonais je me console en pensant à ceux qui maitrise cette langue. On retiens la grand-mère, dont les rides et la sénilité émergente nous font oublier un jeu plus gros qu'une mama italienne engrossée ...
On retiens aussi quelques symboles (piano à vent, check !) maladroits et des transitions dignes de Georges Lucas.
L'histoire est belle et simple, un peu niaise mais on apprécie. Les enfants, encore innocents, de la 2ème générations d'après-guerre qui (ré)apprennent le devoir de mémoire à leurs parents en instruisant le spectateur sur ce fâcheux épisode qu'est le bombardement de Nagasaki est loin d'être dénué d'intérêt. On oubli que cette expérience de laboratoire sans justifications est trop souvent placée dans l'ombre de sa grande soeur Iroshima et de l'autre évènement majeur, la fin de la deuxième.
Pas l'ombre d'une rancune dans ce film : la bombe, ce n'est pas une histoire de nation, c'est la folie de la guerre.