L'absurdité de la guerre vue à travers le destin d'un homme qui a eu la chance de survivre et du veau dont il a le charge. Ce n'est pas La vache et le prisonnier, n'est-ce pas, même s'il se crée des liens entre l'animal et son compagnon. Et ce, entre soldats allemands et partisans yougoslaves, qui lorgnent tous sur le précieux animal, en ces temps où manger à sa faim est un luxe. Rude et sans chichis, Pohod se garde de glorifier la lutte des combattants pour la liberté et en tire même des conclusions ironiques et cruelles sur l'aventure de ses héros à 2 ou 4 pattes.