Quelques précisions et nouveautés vis-à-vis du dopage actuel, mais plus précisément un bon résumé de tout ce qui s'est déroulé ces derniers mois, notamment au sein de l'IAAF avec la suspension collective des athlètes russes. On comprend bien la peur du couple russe qui a témoigné quant aux représailles de leur peuple, on remarque l'incrédulité des ers de foot en ce qui concerne le dopage dans leur sport, et même des footballeurs eux-mêmes, (coucou David Luis) et on prend (encore plus) conscience du dopage à moins haut niveau que celui qu'on ne connaît que trop (ou pas assez) bien.
Pas assez bien, c'est ce qu'explique le documentaire et les chercheurs ; une dizaine d'années de retard par rapport aux fraudeurs, c'est long, c'est dur pour les athlètes "propres" et c'est moche pour nous, spectateurs parfois trop naïfs devant notre poste de télévision, à aimer les attaques dans les grands cols, à collectionner les records du monde en Live, à adorer les exploits de nos sportifs préférés... Mais voilà, le dopage dans le sport ne semble être qu'un malheureux pléonasme.
Qui est le plus à blâmer ? Le sportif ? L'entraîneur ? Le docteur ? La fédération qui ferme les yeux ou encourage même l'athlète à utiliser des produits dopants ? Ou bien nous, avides de performances exhubérantes qui vendent littéralement le sport.
Peut-être n'est-ce qu'un tout.