Tout en demi-teintes, petites touches et petits événements, Pluie de juillet possède un intérêt inverse aux nombres d'événements intervenant de façon significative dans l'évolution dramatique. Sa force est d'ailleurs que sans mettre en avant quelque événement plus qu'un autre, le film parvient à faire de tout un événemnt et intègre des plans du plus pur documentaire comme des bribes de la vie intérieure de son héroïne.
Il y a là aussi le portrait d'une "classe" (disons d'une tranche pour ne pas froisser) aisée de la société soviétique, une forme naissante d'intelligentsia pleine de justesse dans ses attitudes pleines d'ironie et de désespoir sourd. On en entendrait presque sonner 20 ans avant tomber les masques du régime soviétique soufflée presque sans heurts par une 'perestroïka' aux allures de velours...