Tout surprend dans l’affligeant Place des victoires : son tranquille racisme anti-Roms, l’absence totale de notion de protection de l’enfance et son « héros » si autocentré qu’il semble inconscient de son cynisme.
Finalement, principalement centrée sur l’adulte, cette comédie (dramatique) de la rédemption ménage trop peu de surprises pour piquer durablement l’intérêt. Malgré la composition touchante de Guillaume de Tonquédec, cette histoire improbable, qui lorgne du côté d'"Intouchables", se noie dans le pathos.