Ce thriller est efficace de la première à l’avant-dernière scène. En effet, on peut regretter de voir le visage de la voix off car cela n’ajoute rien. Au contraire, il aurait été plus efficace de flouter son visage puisque Stuart est à-demi conscient.
L’intérêt du récit est qu’il oppose Stuart, manipulateur au service des médias (attaché de presse), à un interlocuteur anonyme, manipulateur qui fait justice par le meurtre au nom de la morale. Ainsi, Stuart est une victime non innocente et l’anonyme un justicier et donc un héros meurtrier.
La mise en scène de Joel Schumacher laisse le spectateur libre de déterminer la frontière entre le bien et le mal. Ainsi, le film se clôture sur une fin ouverte en rupture avec la norme hollywoodienne du happy end.
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