Perpetrator, c'est deux films en un, mais aucun n'est bon ni fini.
D'un côté, on a un teen movie d'initiation de sorcière qui découvre son héritage et ses pouvoirs à mesure qu'elle découvre son é.
Sur-expliqué jusqu'à la nausée, on s'y prend des douches d'exposition interminable quand un personnage fait irruption et décide de vous détailler toutes les zones d'ombre du script, dont 80% n'ont aucun intérêt.
Un directeur de casting est allé exhumer Alicia Silverstone, vieille gloire des années 90, mais a oublié de ressusciter son visage, car elle garde la même expression constipée pendant tout le film.
De l'autre, on a un film de tueur en série qui n'a rien à foutre là, avec des scènes incompréhensibles et/ou mal filmées et un tueur gratuitement glauque, qui parodie le Buffalo Bill du Silence des Agneaux et donne lieu aux scènes les plus grotesques du film (le bras qui sort de la flaque de sang, olol.)
Le film se paye aussi une romance inutile et bâclée avec une scène lesbienne qui tombe comme un poil pubien dans la soupe. Et pourtant, je suis suffisamment client pour être peu regardant, mais faut pas déconner.
Non, vraiment, rien ne fonctionne dans ce Perpetrator. On sent qu'ils avaient quelques idées et l'envie d'essayer des trucs à peu près originaux, mais rien ne s'emboite correctement, on s'emmerde, et même si quelques scènes fonctionnent indépendamment, le script ne parvient jamais à en faire un ensemble cohérent. Je donne quelques points pour l'effort.